Hommage à Choiseul en 1825

 

Le principal objet de la fête solennelle de l'écossisme français du 21 décembre 1825 était l'installation du duc de Choiseul comme Tout Puissant Souverain Grand Commandeur en remplacement du comte de Ségur, démissionnaire pour raisons de santé.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul-Stainville (1760-1838), duc de Choiseul et pair de France, gardera cette fonction jusqu'à son décès.

Les stances ci-dessous font évidemment allusion à certains épisodes de sa vie, particulièrement son arrestation en 1795 à Calais à la suite d'un naufrage.


                 
STANCES.

Récitatif et Choeur.

Suspendons nos regrets... le Grand-Maître s’avance,
Il nous rendra les biens que nous avons perdus ;
Dans son Ordre éternel la sage Providence
Sur ce trône vacant replace les vertus.
Les vertus,... du Grand-Maître elles sont l’apanage,
Tous les hauts sentimens à son nom sont unis,
A cet illustre nom dont le noble héritage
. Lui fut avec le jour si dignement transmis.

Première Strophe.

Proscrit sur la terre natale,
Victime sur le mer de la fureur des flots,
Une constance sans égale
L'élève au-dessus de ses maux.
Que ces maux menacent sa vie.
Que sur lui le malheur épuise tous ses traits,
S'il pleure, c’est sur sa patrie ;
Mais ne craignez pas qu’il oublie
Qu’il est français.

2.

Si je l'entends à la tribune
Du temple sacré des lois,
Réclamer pour chaque infortune
Même justice et mêmes droits ;
A cet élan de sa philantropie,
Je sens mon âme tressaillir,
Et comme moi chacun s’écrie :
Il connut le malheur, il y sait compatir !

Choeur.

Qu’il soit long-temps le guide et le modèle
Des Francs-Maçons Écosssais ;
Sous son égide, notre zèle
Ne se ralentira jamais.

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