à une soeur nouvellement admise

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Dans le chapitre les almanachs littéraires de son ouvrage Les almanachs de la Révolution (qui couvre les dernières années du XVIIIe siècle), Henri Welschinger cite (p. 119) - mais sans préciser de source ni de date plus précise - ces vers galants envoyés par M. de Miramond à une soeur nouvellement admise dans la franc-maçonnerie :

AIR : Que ne suis-je la fougère !

Un bandeau sur ta paupière
Te fit prendre pour l'Amour ;
Mais l'on reconnut sa mère
Dès qu'on t'eut rendu le jour.
Lorsque nos pointes cruelles
Te causèrent tant d'effroi,
Que n'as-tu vu toutes celles
Que ton fils tendait pour toi ? 

On retrouve ce couplet à la p. 187 de la Lyre maçonnique 1811, sous le titre Impromptu à une jeune et jolie Récipiendaire, mais au dernier vers l'Amour remplace ton fils :

Voir ici sur l'air.

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