La Concorde des Maçons

Cliquez ici pour entendre l'air

Cette chanson figure aux pages 162 et 163 de La Lire Maçonne ; elle figurait déjà, à la p. 157, dans l'édition 1763.

On la retrouvera en 1806 (pp. 100-101) dans la Muse maçonne.

                

La Concorde des Maçons.

 

La Maçonnerie
En liant les coeurs,
De la simpatie,
Montre les douceurs.
L'homme à la richesse, 
Livre son encens,
La seule Sagesse
Peut charmer nos sens.

 L'humaine Nature,
Féconde en désirs, 
Chez nous, sans murmure 
Goûte les plaisirs. 
L'aimable mystère 
Aiguise nos jeux ; 
Et le nom de Frère 
Seul nous rend heureux.

Célébrons, mes Frères,
Ce charmant accord. 
De nos voeux sincères -- 
Suivons le transport. 
Envain la licence 
Offre des appas, 
Non ! sans la décence 
Nous n'en voyons [trouvons à la Muse] pas.

Ainsi notre troupe,
Loin du repentir,
Du jus de la coupe
Ose se servir.
Banissons l'ivresse, 
Aimons la gaité, 
Qui joint la sagesse 
A la volupté.

Puis leger qu'Eole
Sans le sentiment
Le plaisir s'envole,
Privé d'agrément :
ll est dans la Loge,
Monté sur ce ton ;
Tout y fait l'éloge 
Du vrai Franc-Maçon

 

Retour à la table des matières de 
La lire maçonne
: