Dir Seele des Weltalls
Cantate maçonnique K. 429

Oeuvre inachevée pour deux ténors, une basse et orchestre, composée entre 1783 et 1785 sur un texte de L. L. Haschka (1749-1827), peut-être pour une célébration de la Saint-Jean d'été.

La partition est visible ici.

CHOR

Dir, Seele des Weltalls, o Sonne, sei heut'
das erste der festlichen Lieder geweiht! 
O Mächtige, ohne dich lebten wir nicht;
Von dir nur kommt Fruchtbarkeit, 
Wärme und Licht!

ARIE (TENOR)

Dir danken wir die Freude
daß wir im Frühlingskleide
die Erde wieder seh'n,
daß laue Zephiretten 
aus süßen Blumenketten
uns Duft entgegenweh'n, 
daß alle Schätze spendet 
und jeden Reiz verschwendet
die gütige Natur, 
daß jede Lust erwachet 
und Alles hüpft und lachet
auf segenvoller Flur. 

   CHŒUR

Ô toi, âme de l'univers, ô Soleil, que te soit aujourd'hui
consacré le premier des chants de fête!
Ô Puissant, sans toi nous ne vivrions pas ;
de toi seul viennent fécondité, chaleur et lumière!

AIR (TÉNOR)

C'est à toi que nous devons la joie que nous éprouvons
lorsque nous revoyons la terre
en son habit printanier,
lorsque de tièdes petits zéphyrs
nous font parvenir le parfum
de douces chaînes de fleurs,
lorsque la bienfaisante Nature
dispense tous ses trésors
et prodigue chacun de ses charmes,
lorsque chaque plaisir s'éveille
et que Tout bondit et s'égaie
Dans les champs regorgeants de ta bénédiction.

 (traduction d'Alain Pie.)

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