OSWALD
En cliquant ici, vous entendrez le début de l'air The Stolen Kiss extrait des Collins's Kisses, interprété par Catherine Bott accompagnée par le Concerto Caledonia dirigé par David McGuiness (CD Linn CKD 101)
James OSWALD (1710-1769) naît dans un village de pêcheurs écossais, dans une famille pauvre mais où l'on pratique la musique. Au début des années 30, il devient dancing master à Dunfermline, puis s'installe à Edimbourg en 1736, d'où il émigre pour Londres en 1741. Instrumentiste (violon, violoncelle, orgue, guitare), compositeur, pédagogue, éditeur de musique, promoteur de concerts, homme d'affaires avisé, il y fait une belle carrière, fonde une société musicale dénommée le Temple d'Apollon, et devient en 1761 compositeur du roi Georges III. Ses compositions prennent leurs sources dans la musique populaire écossaise, mais aussi dans le style italien alors à la mode à Londres (il publie d'ailleurs certaines de ses oeuvres sous des pseudonymes à consonnance italienne, tels David Rizzio, Dottel Figlio ou Giuseppe St Martin). Elles sont nombreuses, mais en général courtes. Ses Airs for the Seasons constituent une série de 96 sonates, portant des noms de végétaux et regroupées en quatre séries (Printemps, Eté, Automne, Hiver). Benjamin Franklin a écrit qu'il avait vu plus d'une fois des larmes de plaisir dans les yeux de ses auditeurs (I have more than once seen tears of pleasure in the eyes of his auditors). Il a rassemblé dans "The Caledonian Pocket Companion", dont il a publié 15 volumes entre 1742 et 1759, une collection d'airs populaires écossais, certains arrangés par lui. |
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Dans sa "CURIOUS COLLECTION OF SCOTS
TUNES" figurent trois airs de musique maçonnique.
Deux partitions publiées par James Oswald : (ci-contre) 12 Divertimenti pour guitare (image empruntée au site concernant un enregistrement de ces pièces, site qui en publie également la partition) (ci-dessous) A second Sett of 6 Solos for a german Flute or Violin with a thorough Bass for the Harpshichord, by I.R., London, 1772 (image empruntée au site Une exposition virtuelle sur les collections du Conservatoire Royal de Bruxelles) |