Pitterlin

Friedrich Adolf Pitterlin (1769-1804), compositeur et chef d'orchestre, vécut l'essentiel de sa vie musicale à Magdebourg.

Dans le Tome zwischen mittlerer Oder und Niederrhein de l'ouvrage de l'ouvrage de Karlheinz Gerlach, Die Freimaurer im Alten Preußen 1738-1806, on peut lire (p. 527) au n° 371 de la liste des membres de la Loge de Magdebourg Ferdinand zur Glückseligkeit (Ferdinand à la Félicité), fondée en 1761 et qui existe toujours :

Pitterlin, Friedrich Adolf (20.2.1769 Bautzen-1804), luth., Vater landständ. Sekr. (starb 1796), stud. 1785 in Leipzig Jura, dirigierte Opern d. Secondaschen Schauspielergesellschaft, 1789 deren Musikdir., 1794-1796 Musikdir. d. Döbbelinschen Gesellschaft, 1796 d. Nationaltheaters Magdeburg, leitete 1795-1804 Winterkonzerte d. Loge, Komponist (Oper Die Zigeuner); a. 10.10.1798 29-j., 2. 12.4.1799, 3. 29.11.1799, 1801/1802 3, Curriculum vitae (10.10.1898), Trauerfeier 14.12.1804

Il précise également (p. 481) que de 1795 (soit avant son initiation) à 1804 il dirigea les concerts d'hiver de la Loge.

Le tableau de cette Loge le donne (à la p. 186 de son historique paru en 1861) comme membre de 1798 (le 10 octobre comme signalé par Gerlach) à 1804 (qui est la date de son décès) :

Voici ce qu'en dit Fétis dans son T. 7 :

PITTERLIN (Frédéric-Adolphe), né à Bautzen, vers 1760, alla à Leipsick, en 1785, étudier la théologie ; mais un penchant irrésistible lui fit abandonner cette science pour la musique. Devenu directeur de musique de la troupe d'opéra dirigée par Seconda, il écrivit la musique de plusieurs ballets, des pantomimes et l'opéra intitulé les Bohémiens, qui fut représenté avec succès dans plusieurs villes d'Allemagne. Plus tard, il entra comme chef d'orchestre dans la Société dramatique de Dœbbler [ndlr : Döbbelin], avec laquelle il voyagea et arriva à Magdebourg, en 1796. L'année suivante, l'ouverture et les chœurs qu'il avait composés pour la tragédie intilulée Alfred obtinrent un brillant succès dans cette ville. Il s'y distingua aussi dans la direction des concerts d'hiver donnés par la loge maçonnique et par la Société philharmonique ; mais une maladie de poitrine le conduisit au tombeau, le 1er octobre 1804. On connaît des symphonies à grand orchestre de la composition de Pitterlin. 

On lui doit aussi Der Fürst und sein Volk : Ein deutsches Nationaldrama mit Gesängen in einem Aufzuge.

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