Soudant
Georges Ambroise Adolphe Soudant (7 décembre 1869 - 3 mars 1950) est totalement oublié aujourd'hui.
Le mémorial du centenaire en 2011 de la Loge bruxelloise des Amis Philanthropes n° 3, en faisant l'historique de sa Colonne d’Harmonie, évoque sa figure : initié le 22 novembre 1911 (c’est donc un des premiers initiés de cette Loge), il devint dès l'année suivante l'adjoint à ce poste du Frère Jules Riez et le resta jusqu'en 1919, pour ensuite occuper lui-même le poste de 1919 à 1934 :
Georges Ambroise Adolphe Soudant exerçait depuis 1893 la fonction de professeur à l’École de Musique d’Anderlecht ; il en devient le directeur en 1910. Compositeur d’œuvres vocales, instrumentales, symphoniques, de cantates lyriques et de deux opéras comiques, il est aussi l’auteur d’un monumental ouvrage didactique intitulé Morceaux de solfège moderne progressif et publié en cinq volumes.
Il composa lui-même de nombreux chants pour accompagner les cérémonies de la Loge, dont :
Le programme
de la Fête d'Adoption des Amis
Philanthropes
n° 3
le 10 mai 1931 mentionne son intervention :
Plusieurs chants de sa composition ont en effet été exécutés à cette occasion :
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Très éprouvé par la guerre, il demanda et obtint en janvier 1945 sa mise en congé de la Loge pour raisons de santé.
Les seules autres informations que nous ayons pu trouver à son sujet sont les suivantes :
il dirigea le Cercle d'Auditions Musicales, qui se produisait à Bruxelles en 1905
dans Le Soir ("volé") du 16 octobre 1940, son critique musical Auguste de Triay (pseudonyme d'Oscar Espla y Triay) commentait une de ses oeuvres, Poème, pour alto et orchestre, dont il estimait que quelques passages sont d’une belle sonorité et que c'était sans doute une oeuvre méritoire mais un peu trop longue puisqu'on n’y trouve pas une matière « thématique » qui justifie un développement si prolongé.