Les Fra-Maçonnes, scène VII 

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Après qu'à la scène précédente Hortense ait obtenu du Vénérable l'aveu de se flamme, cette courte scène de transition voit le retour des femmes, qui se sont acquittées de la mission leur confiée par Hortense à la scène V.

Le texte nous n'avons pas de guirlandes, on a tout pris à l'Opéra pour enchanter les Amazones : Oziris en vainqueur malin en employe quinze mille aulnes dont on forme un grand baldaquin, est une allusion  très claire à Osiris ou les Amazones (dont Les Fra-maçonnes est la parodie), comme le montre cet extrait de son livret :

Second Ballet figuré

Les Muses de la Suite d'Osiris, après avoir offert à Orthésie tout ce que les Arts ont inventé de rare, & d'agréable, se réunissent avec les Egiptiens & les Egiptiennes du Premier Ballet, pour élever des berceaux de fleurs des deux côtés du Théatre. Ces berceaux portés par des cariatides d'or aboutissent dans le fond à un Salon de fleurs & de verdure: Il est percé à jour, & les rameaux qui le forment sont chargés de toute sorte de fruits.

Toutes les Amazones sauvages que la crainte avoit tenues éloignées, accourent à ce Spectacle ... 

Voir ici sur l'air A l'ombre de ce vert bocage.

SCÈNE VII. Le Vénérable, Hortense, Marine, suite d'Hortense, portant des corbeilles de fleurs et de noeuds de rubans. HORTENSE. AIR. À l'ombre de ce vert bocage. Avez-vous rempli mes demandes ? MARINE. Oui, belle Hortense, les voilà, Mais nous n'avons pas de guirlandes, On a tout pris à l'Opéra, Pour enchanter les Amazones : Oziris en vainqueur malin En employe quinze mille aulnes, Dont on forme un grand baldaquin. (On entend du bruit.)