Les Trancardins
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Parmi les nombreuses sociétés androgynes qui se sont développées en France au XVIIe et surtout au XVIIIe avec des structures rappelant peu ou prou celles de la maçonnerie, celle des Tricardins (ou Trincardins ou Trancardins) témoigne de l'évolution de la sociabilité à cette période.
Le Tuileur général de la Francmaçonnerie de Ragon la cite (p. 341) parmi les 26 ordres androgynes qu'il a recensés, en spécifiant : a été en honneurs dans plusieurs provinces du Midi.
Dans le tome 2 de son célèbre livre Les sociétés badines, bachiques, littéraires et chantantes, leur histoire et leurs travaux, Dinaux en dit ceci (p. 247) :
TRINCARDINE (Société). Réunion épicurienne qui existait à Coulommiers vers le commencement du règne de Louis XV. On donnait aux récipiendaires des lettres ou diplômes en latin. Une d'elles a été publiée dans un journal consacré à la littérature latine, l'Hermès romanus, qui a vécu à Paris de 1816 à 1819 ; elle est datée de l'an 5476 du comput tricardin qui a Noé pour point de départ, ce qui correspond à 1732 [NDLR : ceci représente un décalage de 3744 ans, au lieu des 4000 ou 4004 habituellement en vigueur dans les calendriers maçonniques] ; la lettre que publie l'Hermès (tom. II, p. 423) est adressée à M. Thierry Duplessy qui, après avoir rempli des fonctions diplomatiques dans le Levant, vint mourir à Coulommiers. Elle est trop longue pour être insérée ici en entier. Nous nous bornerons à en citer le début et à reproduire quelques lignes :
« Universis Trincardinis, praesentes litteras inspecturis, et audituris, salutem in Baccho, sitim et argentum.
« Cunctis honoribus privilegiis, praeminentiis, reditibus, émolumentis, huic dignitati annexis et super arenas Maris Rubri atque Archipelagi nebulas assignatis.
« Ipsi addita facultate et licentia TRINCANDI, potandi, bibendi, ridendi, jocandi, ludendi, saltandi ; nec non in diversoriis et popinis quotidie (si lubet) sumptibus suis peregrandi, et ibi linguas bubulas suillas et vervecinas explicandi, caetera denique faciendi quae ad verum et indubitatum Trincardinum spectant atque pertinent.
« Juramenta ad hoc solita super amphoram debite praestita. »
Voici le passage de l'Hermes romanus ou Mercure latin (1817) de Barbier-Vemars auquel se réfère Dinaux.
On notera, dans ce texte en latin (de cuisine), le gérondif du verbe trincare, verbe qui n'existe pas en latin classique, mais qui en italien signifie boire beaucoup, trinquer (cfr l'allemand trinken). C'est sans doute lui qui est à l'origine du nom de la Société ?
Selon un manuscrit d'époque, cité en 1902 (col. 333) par L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, il s'agisssait d'une Société toujours joyeuse et altérée (effectivement, selon le texte latin ci-dessus, on s'y occupait principalement de boire, rire, plaisanter, jouer et danser), qui s'assemblait en chapitre général.
Le Mercure de France de décembre 1740 évoque cet Ordre dont il reste encore quelques Frères & Soeurs en renvoyant lui-même au Tome VI (1740) des Nouveaux amusemens du coeur et de l'esprit ; on trouve effectivement aux pp. 403-8 de ce Tome, sous le titre Statuts de l'Ordre des Trancardins :
Cet Ordre étoit fort brillant sur la fin de la Régence ; il étoit composé de quantité de persones de la premiere distinction, jusqu’à celles d'une condition honète. Il y avoit sept Officiers qui, après une information de vie & de moeurs, donoient des Lettres de Réception, avec lesquelles on avoit droit d'Hospitalité chez les Freres Trancardins & les Soeurs Trancardines pandant deux jours. Une Dame Trancardine m'a fait l’honeur de me remettre ces Statuts.
Cette introduction est suivie de 14 Couplets qui se chantent (alternativement) sur l'Air de M. le Prevôt des Marchans & sur l'Air des Infiniment Petits. L'ordre de ces 14 couplets est repris (et comparé à celui d'autres éditions) dans le tableau ci-dessous, à la colonne A.
Ces informations seront reprises en 1877 par L'Anthologie satyrique à ses pp. 184 ss.
Sous le titre souvent de Statuts des philosophes en belle humeur, on trouve un bon nombre de variantes du texte de ces Statuts, comportant 18, 19 ou 20 couplets, dans l'ordre indiqué dans le tableau à la colonne C (à part que, dans plusieurs de ces éditions, le couplet 5 est avancé de 2 rangs).
Nous avons ainsi recensé :
une version sans mention d'air, et sans les couplets 18 et 19, en 1730 (pp. 138-141) au Je ne sai quoi de Cartier de St Philip, lequel signale l'avoir repris du Mercure de Paris d'avril 1722 ; on trouve effectivement cette source ici (la première page en est reproduite ci-dessous) ;
le Recueil des plus belles chansons et airs de cour de 1724 s'ouvre (pp. 1-5) par une chanson nouvelle (sur l'air De la Rochelle ou bien, Beauté plus friande qu'un chat) avec un titre plus complet (Les statuts des philosophes de belle humeur dits les Trancardins) ; mais les couplets 18 et 19 sont cette fois très différents : nous les avons désignés comme C'. Cette structure est fidèlement reprise en 1736 aux pp. 146-150 du Recueil de chansons sur differens sujets, composées sur des airs connus, mais avec l'une ou l'autre modification (seulement de forme) dans les textes (voir p. ex. ci-dessous la variante du couplet 2) ;
dans le n° d'octobre 1719, au volume 31 de La clef du cabinet des princes de l'Europe, on trouve (pp. 341-5), sans mention d'air, une version en 18 couplets (manquent 14 et 19) ; il y a quelques différences de détail dans les textes, mais il y a surtout une intéressante introduction :
La societé est un des plus grands agrémens de la vie, & est presque l'unique & seul bien que les hommes se puissent procurer. Il a paru depuis peu une piéce en vers sous le titre, de Statuts des Philosophes de belle humeur, qui peut servir de modèle à ceux qui en voudront former d'agréables, qui marque les caracteres qu'il en faut bannir, & qui peuvent en troubler la douceur. Je ne doute pas qu'elle ne soit bien reçûë , & que les honnêtes gens n'en fassent leur profit. La voici. |
Le 1er février 1720, le Le Courrier politique et galant publie (dans son volume 3) une version en 19 couplets (il manque le 19e).
on trouve aussi une version en 18 couplets (manquent 18 et 19) aux pp. 177-181 du Tome 3 de l'édition 1795 des Oeuvres complètes de Grécourt ; ceci pourrait donner à penser qu'il est l'auteur de la pièce, mais on sait que les éditions tardives de Grécourt ont été enrichies de pièces dont il n'est pas l'auteur.
Le très riche site Poèmes satiriques du XVIIIe siècle propose les textes de 3 versions, dont les dates s'échelonnent entre 1719 et 1738, et qui sont très apparentées :
(B) sous le n° 1692, un Hymne des Trancardins composé de 7 sixains et destiné à être chanté sur l'air de Petite fronde ;
(C) sous le n° 506, des Statuts des philosophes en belle humeur composés de 20 sixains et destiné à être chanté sur l'air des Rochellois ou du Prévôt des marchands ; ce texte figurera (sans mention d'air) au XIXe siècle, aux pp. 161-6 du volume 4 de Raunié et également aux pp. 428-32 du T. 2 du Journal de la Régence
(D) sous le n° 1691, un texte sans titre composé de 11 sixains, d'incipit Trancardines et trancardins et destiné à être chanté sur l'air du Prévôt des marchands. Le texte porte en note : Surintendant Trancard, gentilhomme de Mgr le comte de Toulouse, où s’assemblaient plusieurs des jeunes seigneurs que l’on qualifiait à ce sujet de trancardines pour le féminin, et trancardins pour le masculin.
Toutes ces versions, dont une partie seulement se réfèrent explicitement aux Trancardins, sont des variations sur un même thème : les principes adoptés par une Société, en général présentés sous forme de chanson.
Beaucoup des sixains mentionnés sont communs à deux ou plus de ces éditions. Nous en avons établi (il y en a en tout 26) la liste complète (en mentionnant l'une ou l'autre des variations) en indiquant, pour chacune des éditions (lettres B, C, D comme ci-dessus), le n° d'ordre :
Couplet | A | B | C | D | |||
1. Celui qui veut être compté Dans notre confraternité Ne sera ni fou, ni trop sage Dans le milieu la vertu gît. Un spirituel badinage Produit la joie et la nourrit. |
1 | 1 | |||||
2. Point de pédants c’est une race Qui décide avec trop d'audace Dont tout le monde est révolté. Si quelqu’un en usait de même Au fond de l’Université Envoyons-le dicter un thème. |
[variante
: Les Pédans sont gens entêtez ; Dont nous sommes bien rebutez ; Si comme eux nous étions de même, Nous pourrions bien en sûreté, Les envoyer dicter un thême, Au fond de l'Université.] |
2 | 1 | 2 | |||
3. Item, excluons pour jamais Tous railleurs, tous esprits mal faits, [C :Tous les railleurs à malins traits] Ces gens à langue envenimée. Nous ne voulons point de ce sel, Dont la pointe, de fiel trempée, Porte à l’honneur un coup mortel. |
5 | 3 | |||||
4. Nous admettons la raillerie, Quand l’heureuse et vive saillie En assaisonne l’agrément. Nous chérissons le sel attique Qui nous corrige en badinant, Et qui flatte plus qu’il ne pique. |
6 | 2 | 4 | ||||
5.
Point
de misanthrope entre nous, C’est genre semblable au hibou, Qui vit comme bête farouche : De fiel le grondeur se nourrit ; Soit qu’il se lève ou qu’il se couche Dans son âme il est toujours nuit. |
5 | ||||||
6.
Les confrères seront affables, Doux, courtois, humains, sociables, Polis, complaisants, sans fadeur. Que d’égards chacun se prévienne ; Qu’en eux revive la candeur Avec l’urbanité romaine. |
10 | 4 | 6 | ||||
7. Dans la dispute point d’aigreur, Dans les manières point d’humeur, Dans le jeu point de pétulance Ces défauts, à l’excès portés, Quoique légers en apparence, Détruisent les sociétés. |
3 | 7 | |||||
8. Ne disputer que pour s'instruire, |
4 | 3 | 8 | ||||
9. Le convive, à table placé, |
7 | 9 | 7 | ||||
10. On ne forcera point à boire |
8 | 5 | 10 | ||||
11. Parmi nos tranquilles plaisirs. Que de ses amoureux désirs Nul ne vienne mêler l’absinthe. [parfois: la plainte] Fermons l’entrée au noir souci Aux genoux de la fière Aminthe Laissons sécher l’amant transi [C : Qu’on laisse l’amoureux transi]. |
9 | 11 | |||||
12.
Point
d’âmes mesquines et [ni] basses, Point de ces avarices crasses Qui font honte à l’humanité. Si nos fortunes sont bornées, C’est dans la médiocrité Que brillent les âmes bien nées. |
6 | 12 | |||||
13.
Comme toute société Sans une pleine liberté, N'est qu'une ombre qui se dissipe, Nous statuons tous de concert Comme un fondamental principe, De ne parler qu’à coeur ouvert. |
11 | 13 | |||||
14.
Point
de confrère impénétrable, Que l’épanchement de la table N’excite jamais à s’ouvrir ; Une excessive retenue De nos repas doit se bannir : Le parleur en chiffre nous tue. |
14 | ||||||
15.
Entre nous jamais
de débat Sur les affaires de l’Etat ; Tel sur cette matière brille, Qui, pour son indiscrétion, De son repas à la Bastille Va faire la digestion. |
13 | 15 | 8 | ||||
16.
Il est mille bons mots pour rire, |
12 | 16 | |||||
17.
Pour
en revenir aux bons mots Nous ne les dirons qu’à huis clos Sans que d’autres en puissent rire. Les plus innocents tours d’esprit Sont toujours sitôt qu’ils transpirent Avec malignité redits. |
17 | 9 | |||||
18.
[C : Gardons
entre le molinisme** Et le scrupuleux jansénisme Une exacte neutralité. Partout la grâce est un mystère, Respectons-en l’obscurité De quelque façon qu’elle opère.] |
[B : Gardons entre le
moliniste |
[C' : Gardons, entre le Chirurgiste Et le sçavant Lytotomiste *, Une exacte neutralité ;] Pour tous le mal est un mystere , Respectons-en l'obscurité, De quelque façon qu'ils opérent.] |
7 | 18 | |||
19.
[C : Sur
la bulle Unigenitus *** Entre les confrères motus ; Sur nous ne donnons point à mordre. Le pape est infaillible ou non, Mais le clergé de second ordre Ne saurait faire le canon.] |
[D : Sur la bulle Unigenitus |
[C' : Sur le Docte Hypocratus, Entre les Confreres, motus, Sur nous ne donnons point à mordre, Qu'il dise oüy, ou dise non, Car l'Assemblée du second Ordre Ne peut faire operation.] |
19 | 10 | |||
20.
Trancardines
et trancardins, Gens gracieux, esprits badins, Vous qui professez l’allégresse, Prêtez l’oreille à ma leçon Et loin de l’austère sagesse Cherchons à placer la raison. |
1 | ||||||
21.
Franchise
et droiture de coeur Est notre premier point d’honneur. Quiconque vient demander place Dans l’aimable société Doit porter écrit sur sa face : C’est l’ami de la vérité. |
2 | ||||||
22.
Qu’un
trancardin soit bon ami, Qu’il n’écoute pas à demi Les cris qui lui frappent l’oreille, Il faut qu’au moindre qui va là ? Son amitié se réveille Et dise aussitôt : me voilà. |
3 | ||||||
23.
Chez
nous la confraternité Est la plus noble qualité Qui nous distingue du vulgaire. Malheur aux coeurs ambitieux Qui croient s’ils traitent un autre en frère Se retrancher quelques aïeux. |
4 | ||||||
24.
Si
nos discours les plus plaisants Renferment des traits médisants, Qu’il soient déclarés insipides, Proscrivons-les dès aujourd’hui De gloire soyons tous avides, Mais non pas de celle d’autrui. |
5 | ||||||
25.
Qu’aucun
de nos frères ou soeurs N’éprouve de vives ardeurs, Mais qu’un innocent badinage Fasse notre félicité. Trop d’amour est un esclavage Et nous aimons la liberté. |
6 | ||||||
26.
Ainsi
fut par nous arrêté : De toute la société C’est le résultat unanime ; Tout postulant sera proscrit S’il est ici quelque maxime A laquelle il n’ait pas souscrit. |
14 | 20 | 11 |
* Lytotomiste (lithotomiste) concerne l'opération consistant à extraire un calcul après l'avoir sectionné avec un lithotome. Il semble qu'il soit fait ici allusion à un débat (remontant semble-t-il à Hippocrate) entre médecins sur la manière d'opérer les calculs ?
** sur le débat entre molinisme et jansénisme, voir ici
*** la bulle de Clément XI Unigenitus dei Filius condamnant en 1713 les doctrines du jansénisme
On peut caractériser la philosophie de ces textes selon quelques axes : Critères de recrutement Il faut (couplet 1) n'être ni fou, ni trop sage, ni (c. 2) pédant, ni (c. 5) misanthope, ni (c. 12) mesquin. On peut être railleur, sauf si c'est (c. 3) fielleusement, mais bien (c. 4) si c'est en badinant. Ces critères sont impératifs, puisque (c. 26) il faut y souscrire pour être admis dans la Société. Règles de comportement Tout au contraire, il conviendra (c. 6) de faire preuve d'urbanité en se montrant affable, doux, courtois, humain, sociable, poli, complaisant, sans fadeur et plein d'égards. L'art de la conversation C'est autour d'une table que se déroulent les réunions (dont rien n'indique qu'elles impliquent un rituel particulier, comme c'est le cas dans les réunions maçonniques), qui semblent centrées sur l'art de la conversation : on discute (ou dispute, mais - cfr couplet 7 - sans aigreur ni humeur) de tous sujets plaisants (avec cependant, comme nous le verrons, quelques restrictions) ; le but de la conversation est de s'instruire (c. 8) sous le signe de la raison (c. 20) - qui implique qu'on soit capable de se laisser convaincre et donc (c. 8) de se dédire -, mais dans une ambiance détendue qui reste loin de l’austère sagesse ; et il faut qu'une telle conversation, plutôt que de se limiter à de superficiels propos de salon, soit (c. 21) franche et droite, sans (c. 14) excessive retenue mais (c. 13) à coeur ouvert puisqu'il est fondamental que le débat soit libre. Les exclusions de la conversation On évitera soigneusement tout ce qui pourrait gâter ou mettre en péril le charme et l'agrément de la conversation ; par exemple, on évitera (c. 24) toute médisance ; les relations avec l'autre sexe ne dépasseront pas (c. 25) le stade de l'innocent badinage ; et (c. 16 et 17) on maniera l'ironie avec prudence ; on évitera aussi d'embarrasser les autres (c. 9 et 11) avec ses soucis personnels. Mais surtout, on évitera les sujets qui fâchent : ni politique (c. 15; et c'est pour des raisons de prudence), ni religion (c. 18 et 19 ; notons que dans une seule édition, celle que nous avons notée C', l'exclusion du débat sur la religion est remplacée, pratiquement dans les mêmes termes, par l'exclusion d'un débat sur la médecine) L'égalité Comme la maçonnerie y insistera, la confraternité est (c. 23) la condition nécessaire pour l'harmonie des relations, et elle ne serait pas possible si quelqu'un prétendait se prévaloir de son rang ou de ses quartiers de noblesse pour refuser de traiter un autre en frère (les membres de la Société se qualifient de frères et de soeurs). Cette amitié implique même (c. 22) un devoir d'assistance. Et (c. 13) la liberté (de parole) est tout aussi nécessaire. La modération Si la chanson maçonnique - à l'occasion des Santés - encourage toujours à boire, tout en précisant à chaque fois que ce doit être avec modération, ici (c. 10) on se montre encore plus sage en précisant qu'on ne forcera point à boire |
Autres chansons trancardines
On trouve, dans plus d'un recueil d'époque, des chansons de la confrérie des Tricardins ; en particulier les Nouveaux amusemens du coeur et de l'esprit (publication dirigée par Philippe de Prétot) donnent dans leur Tome VIII (1740), comme ils l'avaient annoncé à la p. 408 du Tome VI (mentionné plus haut), plusieurs pièces, qui sont sur le ton du marivaudage et dont voici quelques-unes :
(p. 103) Chanson faite pour entrer dans l’Ordre des Trancardins par Madame Vatry et Réponse en madrigal par le général des Trancardins.
(p. 104) à Μ. Thibault, général des Trancardins, par Mademoiselle Cherier, et à M. Thibault, en lui présentant une nouvelle Trancardine, par Madame Vatry
(p. 107) à notre sœur Loupette : le tribunal de Cythère, par Μ. Thibault, général de l'Ordre des Trancardins
(p. 119) à Madame **, par M. Thibault, général des Trancardins
(p. 235) réponse tardive aux jolis Vers de la Soeur Loupette, en vers marotiques, par Frère Thibault, général des Trancardins ; suivie de réponse à M. Thibault, par soeur Loupette, sur les mêmes rimes.
Voir aussi L'amour postillon, cantatille sur le départ d'un Trancardin (1720).
Et il devait encore y en avoir d'autres, puisqu'en 1745 l'Ordre des Francs-Maçons trahi mentionne (p. 3) que [l'Ordre] des Trancardins [fut] célébré par les belles Chansons de Mr L'Ainé.
Le sujet de la présente page est également traité sur un article du blog attaché au musée. |