La Gaieté

En cliquant ici, vous entendrez le fichier midi de la partition, séquencé par Christophe D. 

Cette chanson apparaît pour la première fois à notre connaissance à la p. 195 de la Muse maçonne de 1806, avec le sous-titre Chanson de table. C'est une des quelques chansons de ce recueil qui sont pillées (sans citer de source) de textes profanes récents.

La même année, on la retrouvera dans le recueil d'Eleusine (pp. 99-100), qui change le sous-titre en Chanson d'un Frère.

L'air indiqué est De l'instant qu'on nous mit en ménage, air donné sous le nom D'l'instant qu'on nous mit en ménage par la Clé du Caveau au n° 142

Fille de l'aimable folie ,
Gaîté, viens dicter ma chanson ;
Et par une heureuse saillie,
Fais répéter à l'unisson :

La gaîté fait le bien suprême,
Sans elle il n'est point de bonheur;
Français, soyons toujours de même ;
Conservons notre belle humeur.

Sans gaîté, que serait la vie ?
Sans gaîté, que serait l'amour ?
Tristement à sa belle amie,
Oseroit-on faire la cour ?

La gaîté fait le bien suprême etc.

Pour être heureux sur cette terre
Il ne faut, selon mon avis,
Que vivre toujours en bon Frère,
La Loge et quelques vrais amis.

La gaîté fait le bien suprême etc.

La source profane se trouve (p. 117) à l'ouvrage (1806) Mes passe-temps de Jean Étienne Despréaux (dont nous n'avons pas trouvé d'indice d'une appartenance maçonnique). Le 3e couplet en a été supprimé, et les deux derniers vers, Qu'un peu plus que le nécessaire, Une belle et quelques amis ont été remplacés par Que vivre toujours en bon Frère, La Loge et quelques vrais amis.

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