Tribut de l'amitié
La première apparition que nous connaissions de cette chanson est (pp. 184-5) dans une des éditions (celle que nous avons désignée sous le repère C) - et seulement dans celle-là - des recueils dits de Jérusalem. Le titre Tribut de l'amitié y est suivi d'un sous-titre, Nomination du Respectable Frère Len. à la place du Vénérable de la Loge du P., à laquelle l'auteur est affilié.
L'air donné est Que tout ici se réunisse. Nous n'avons pas identifié avec précision cet air, dont nous savons qu'il a (tout comme la version initiale de Unissons-nous à cette Table) la même métrique particulière (8 vers de 8 pieds, sauf le 3e qui en a 10) que la présente chanson.
Elle a été recopiée (mais sans le sous-titre ni la référence d'air) en 1806 dans le chansonnier de Holtrop, où elle occupe les pages 526-8 dont reproduction ci-dessous. La copie est presque à l'identique (y compris l'orthographe douteuse En jou pour En joue), mais au 3e couplet un chef illustre est remplacé (ce qui est significatif) par un Chef aimé et
O concorde !
quelle est la Loge
Qui ne jalouse ta splendeur
devient
ô Mes Frères !
quelle est la Loge
Qui ne jalouse ta splendeur
ce qui donne à penser que la Loge du P... pour laquelle la chanson fut créée s'appelait La Concorde.
Tribut de l'amitie.
Quels transports notre nouveau Maître |
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Honorons-nous d'un choix si
juste ;
Quel jour de triomphe et de fête
! |
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Buvons à notre nouveau Maître
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