L'Amitié fraternelle

 

L'Amitié fraternelle est une Loge (toujours en activité) de Bourg-en-Bresse, fondée le 16 septembre 1828.

Ce Cantique destiné à une Fête solsticiale (de cette Loge ? ) et intitulé L'Amitié fraternelle figure aux pp. 43-4 du recueil d'Orcel de 1867 à Lyon.

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L'Amitié fraternelle

Fête solsticiale

 

Air Dans un portrait placer le bien suprême.

Tu me devrais, ô lyre trop rebelle !
En ce beau jour, pour prix de mes efforts,
Tes plus doux sons, tes plus riches accords ;
Je vais chanter l'Amitié fraternelle !

Si contre nous les sots et leur séquelle 
Lancent le fiel dont ils se sont nourris. 
Punissons-les par un juste mépris, 
Et célébrons l'Amitié fraternelle !

Près de tomber sous l'étreinte cruelle 
Du désespoir, du chagrin, de l'ennui, 
Nous sourions lorsqu'à nos yeux a lui 
Ton doux regard, Amitié fraternelle !

Souvent, des rois la sanglante querelle 
De deux maçons surexcita l'ardeur ; 
Jamais pourtant on ne vit leur fureur 
Te méconnaître,
Amitié fraternelle !

L'amour, du cœur d'une amante infidèle 
S'enfuit, chassé par un amour nouveau ; 
Tu vis encor par-delà le tombeau, 
Fille du Ciel,
Amitié fraternelle !

Toi qui, du haut de la voûte éternelle,
Jettes sur nous tes regards protecteurs,
Saint Jean d'Ecosse ! entretiens dans nos cœurs 
Le feu sacré, l'
Amitié fraternelle !

Si pour rimer, j'ai quitté la truelle, 
Pour cette erreur vous serez généreux ; 
Je ne crains pas de juges rigoureux, 
En t'invoquant, Amitié fraternelle !

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