Réflexions morales
En cliquant ici, vous entendrez un fichier mp3 de la partition mentionnée, séquencé par Christophe D.
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Le recueil de l'année 1850 de la Revue maçonnique (anciennement Revue maçonnique de Lyon et du Midi) donne un écho, en ses pp. 18-20, de la fête solsticiale d'hiver organisée, le 10 mars de cette année-là (retard inhabituel, sans doute attribuable aux tensions de l'époque entre le pouvoir et la maçonnerie), par deux loges lyonnaises réunies, l'Asile du Sage et le Parfait-Silence (on voit ci-contre l'en-tête d'un document émis en 1833 par cette Loge, fondée en 1763). Au cours du banquet qui a suivi, le Frère Pierre Gras a interprété la chanson suivante, dont il était l'auteur. La Marquise de Pretintaille est une chanson (dont la métrique correspond exactement à celle-ci) de Béranger, qui se chante sur l'air de J'veux être un chien, à coups d'pied, à coups d'poing. On en trouve ici la partition. |
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RÉFLEXIONS MORALES.
AIR de la Marquise de Pretintaille.
Suspendons de joyeux ébats
Quel spectacle disgracieux
L'ambition, ce sombre acteur,
Et cette gloire qui séduit,
Mais j'entends des cris de
douleurs !
S'il est vrai qu'on
naît pour souffrir, |