CAR NOUS RESTONS DES FRANCS MAçONS

A partir d'un chant estudiantin (ci-contre) bien connu en francophonie belge (colonne de gauche ci-dessous) et également utilisé ici, Etienne Dej., de la Loge bruxelloise (du Grand Orient de Belgique) Le Juste Milieu, a établi cette parodie (en colonne de droite ci-dessous), créée au cours de la première Loge de Table en chansons organisée (en Tenue interobédientielle mixte) par cette Loge.

 

Chant des étudiants wallons

Que jusque tout au bord
L'on remplisse nos verres,
Qu'on les remplisse encore
De la même manière,
Car nous somm's les plus forts
Buveurs de blonde bière.

REFRAIN 

Car nous restons,
De gais Wallons,
Dignes de nos aïeux, nom de Dieu !
Car nous sommes comme eux, nom de Dieu !
Disciples de Bacchus
Et du roi Gambrinus !

Nous ne craignons pas ceux
Qui dans la nuit nous guettent ;
Les Flamands et les gueux
A la taille d'athlètes,
Ni même que les cieux
Nous tombent sur la tête.

REFRAIN 

Nous assistons aux cours
Parfois avec courage,
Nous bloquons certains jours
Sans trop de surmenage,
Mais nous buvons toujours
Avec la même rage.

REFRAIN 

Et quand nous ferm’rons l'oeil
Au soir de la bataille,
Pour fêter notre deuil
Qu'on fasse une guindaille,
Et pour notre cercueil
Qu'on prenne une futaille.

REFRAIN 

Et quand nous paraîtrons
Devant le grand Saint Pierre,
Sans peur nous lui dirons :
"Autrefois sur la terre,
Grand saint, nous n'aimions
Que les femmes et la bière !"

REFRAIN 

CAR NOUS RESTONS DES FRANCS MAçONS

Que jusque tout au bord,
On remplisse nos verres,
Qu’on les remplisse encore,
De la même manière,
Car nous sommes les porteurs,
Porteurs de la lumière.

REFRAIN 

Car nous restons,
Des Francs-maçons
Dignes de nos aïeux, nom de dieu
Car nous sommes comme eux nom de dieu
Des fans de liberté
Et de Fraternité.

Nous ne craignons pas ceux,
Qui dans la nuit nous guettent,
Les pourris, les vicieux,
N’importe quel prophète,
Ni même que les vieux,
Ne nous fassent pas la fête !

REFRAIN 

Nous écoutons les planches
Parfois avec courage,
Nous pensons certains jours,
Quand trop ça déménage,
Mais nous buvons toujours
Avec la même rage.

REFRAIN 

Et quand nous partirons,
A l’Orient éternel,
En laissant derrière nous,
Une dernière étincelle,
Mes Frères et mes Sœurs,
Ouvrez une bonne bouteille.

REFRAIN 

Notre pierre apportée,
A la démocratie,
A la cause sacrée,
D’une bien meilleure vie,
Valait vraiment le coup
De toute cette énergie.

REFRAIN

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