Chant du Grand Surveillant
Par rapport à la première (en 1723), l'édition de 1738 des Constitutions d'Anderson contient une série de 7 chansons supplémentaires, dont celle-ci, le Chant du Grand Surveillant, est la deuxième.
On la retrouve (n° 6) dans Ahiman Rezon (avec quelques minimes différences, mentionnées ci-dessous entre []) et dans d'autres chansonniers, mais nous n'en avons vu aucune partition. Nous n'avons rien trouvé non plus sur l'auteur mentionné, le Frère Oates.
L'image ci-dessous correspond à l'édition 1746 des Constitutions.
The Grand Wardens Song. By Brother Oates. I. LET
Masonry be now my Theme, CHORUS. Sing then, my Muse, to
Mason's Glory, 2. Let Harmony divine inspire CHORUS. Sing then my Muse, &c. 3. All Charged. Let Great Caernarvon's
[ancient Masons] Health go round, CHORUS. Sing then my Muse, &c. 4. My Brethren, thus all Cares resign, CHORUS. Sing
then my Muse to Masons Glory, To all the noble Lords that have been Grand Masters. |
Ci-dessous le même texte en regard de sa traduction française, qui est due à Georges LAMOINE, dans ses ouvrages Les Constitutions d'Anderson. Traductions sur les textes de 1723 et 1738 (Editions SNES, Toulouse, 1995) et Ahiman Rezon, édition bilingue (Editions SNES, Toulouse, 1997).
The Grand Wardens Song. By Brother Oates. I. LET
Masonry be now my Theme, CHORUS. Sing then, my Muse, to
Mason's Glory, 2. Let Harmony divine inspire CHORUS. Sing then my Muse, &c. 3. All Charged. Let Great Caernarvon's
Health go round, CHORUS. Sing then my Muse, &c. 4. My Brethren, thus all Cares resign, CHORUS. Sing
then my Muse to Masons Glory, To all the noble Lords that have been Grand Masters. |
Chant du Grand Surveillant, par le Frère Oates. I Que la maçonnerie soit mon thème, Chœur. Chante donc ô ma muse à la gloire des maçons II Que la divine
harmonie inspire Chœur. Chante donc ô ma muse, &c III Tout est chargé. Buvons à la ronde à la santé
du grand Caernarvon, Chœur. Chante donc ô ma muse, &c IV Mes frères abandonnez ainsi tout souci Chœur. Chante donc ô ma muse à la gloire des maçons A tous les nobles seigneurs qui furent Grands Maîtres. |
Henry Bridges, marquis de Caernarvon (orthographié Carnarvan dans d'autres éditions), avait été en 1738 élu Grand Maître pour un an. Il le fut à nouveau de 1754 à 1757, ce qui explique que le couplet 3 reste inchangé à l'édition de 1756.
Conservatisme anglais aidant, il le restera à l'édition 1767, mais à l'édition 1784 le vers concerné (premier du couplet 3) devient, plus opportunément, Let our grand master's health's go round (Buvons à la ronde à la santé de notre grand maître).