Une
chanson de l'Ordre de l'Etoile pour le Marquis de Gages sublime
Cette chanson est
la deuxième des trois qui
figurent à la suite des Rituels de l'Ordre de l'Etoile pour le marquis de Gages sublime.
Même si c'est l'Etoile
emblématique de l'Ordre qui est au centre de cette chanson, sa thématique
(secret, attitude des profanes, hommage aux fondateurs, hommage au sexe
charmant, ...) est très voisine de celle des chansons maçonniques de
l'époque.
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Autre par le
Frère Lesage de Toulouse sur l'air
Au Maître de cette table qui nous régale
aujourd'hui.
1
Amis chantons
l'avantage
du doux noeud qui nous unit.
La Sagesse nous conduit
et dirige notre ouvrage.
Suivons l'astre qui nous luit
il dissipe les nuages
Suivons l'astre qui nous luit
Pour nous il ... (suite
illisible sur la copie dont nous disposons)
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2
Qu'un secret
impénétrable
assure notre Bonheur
renfermé dans nos coeurs
qu'il soit à jamais durable
Suivons l'astre qui nous
luit
sa source est intarissable .
Suivons &c.
3
Sur nous en vain le
vulgaire
Jette un regard curieux
que peuvent ses faibles yeux
si l'Etoile ne les éclaire
Suivons l'astre qui nous
luit
il nous conduit à bien faire.
Suivons &c.
4
Qu'une union mutuelle
anime tous nos désirs
pour cimenter nos plaisirs
Brûlons tous d'un même zèle
Suivons l'astre qui nous
luit
pour nous il se renouvelle.
Suivons &c.
5
De constance et de
courage
armons-nous chers Compagnons
Le But où nous aspirons
des Vertus fait l'assemblage.
Suivons l'astre qui nous
luit
sa clarté chasse l'orage.
Suivons &c. |
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6
De l'auguste Consistoire
célébrons le fondateur
élevons dans notre coeur
un trophée à sa mémoire.
Suivons l'astre qui nous luit
pour éterniser sa gloire.
Suivons &c.
7
Au lien qui vous engage
joignez-vous Sexe charmant
tout chevalier se dément
s'il ne vous rend ses hommages
Suivons l'astre qui nous luit
nous cherchons votre suffrage.
Suivons &c.
8
Qu'un jaloux critique
fronde
nos Banquets délicieux
Sans crainte des Envieux
Buvons chantons à la ronde
Suivons l'astre qui nous
luit
en vain la tempête gronde.
Suivons &c. |
Nous ne connaissons pas
l'air mentionné Au Maître de cette table qui nous régale
aujourd'hui.
Nous avons
cependant trouvé la trace d'une chanson
traditionnelle, A la santé du compère (ou : du confrère), qui
pourrait (même si le site référencé ne la date que du Second Empire, elle
peut fort bien être antérieure) lui être apparentée :
A la santé du
compère,
Qui nous régale aujourd'hui,
Ce n'est pas de l'eau d'rivière
Et encore moins de l'eau d'pluie !
Vous pouvez en
voir ici
une interprétation (dans un style très amateur).
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