Ultime banquet à Francfort en 1864

(Bei Schließung des Banketsaales)

 

Ce lied Bei Schließung des Banketsaales est le second des deux qui furent chantés lors de la Tenue festive de la Loge francfortoise Zur Einigkeit pour la fermeture définitive de son ancien Temple, le 26 mars 1864. Il figure à la p. 38 de son tracé.

Il marqua la clôture du Banquet et constitue un adieu à la salle où il avait eu lieu pour une dernière fois.

Ce lied dont l'incipit est Leb wohl (adieu) se chante sur une mélodie connue non autrement précisée.

Serait-ce, de tous les chants ayant même incipit :

  • une version vocale de l'Abschied D829b de Schubert ? 

  • ou le chant populaire Leb wohl du teures Land, das mich geboren dont on peut consulter une partition via cette page et une autre (qui est semblable à celle des adieux du général Bertrand) ci-contre ?

Bei Schließung des Banketsaales.

Nach bekannter Melodie.

Leb wohl, leb wohl, du freundliche helle Halle,
Die nach der Arbeit uns so oft umschloß!
Die uns bei'm Mahl, bei heitrer Lieder Schalle
Ins Bruderherz der Freundschaft Balsam goß!
Wir denken dein, dein Bild wird uns umschweben,
Wo wir vereint auch weilen, fort und fort.
:,: Was wir in dir gelebt, wird mit uns leben,
Wird weihen unsre Freud' an jedem Ort. :,:

Doch eh wir scheiden, grüßet mit Vertrauen
Noch einmal die, Die mit uns hier gelebt,
Die aus den Bildern liebend auf uns schauen,
Indeß ihr Geist am Thron des Meisters schwebt.
Bewahret sie in treuem Bruderherzen
Und folget ihren Wegen fort und fort:
:,: Bis wir im neuen Tempel mit den Kerzen
Ihr Bildniß wieder schau'n am heim'schen Ort. :,:

So scheidet denn ! Es nahet der Ostermorgen;
Ein neues Leben öffnet uns die Bahn.
Verſcheucht die Wehmuth, bannet alle Sorgen:
Mit Gott gethan, iſt Alles wohlgethan!
Wir bleiben treu ein einig Volk von Brüdern,
In Freud und Leid im Herzen fest vereint,
:,: Bis wir dereinst in höhern Jubelliedern
Ihn preisen, wann der ew'ge Tag erscheint. :,:

A la fermeture de la salle de banquet. 

Sur un air familier. 

Adieu, adieu, amicale et lumineuse salle,
Qui nous entourait si souvent après le travail !
Nous sommes à notre repas, nos chansons sont joyeuses et sonnantes.
Verser du baume dans le cœur d'amitié du frère ! 
Nous pensons que ton image flottera autour de nous,
Où nous restons ensemble, loin et loin.
Ce que nous avons vécu en vous vivra avec nous,
Nous consacrons notre joie en tout lieu.

Mais avant que nous nous séparions, saluons avec confiance
Encore une fois ceux qui ont vécu ici avec nous,
Ceux des peintures (images) nous regardent avec amour,
Pendant que son esprit plane sur le trône du Maître. 
Gardez-les dans des cœurs de frères fidèles.
Et suivez leurs chemins de loin et de loin :
Jusqu'à ce que dans le nouveau temple avec les bougies
Son portrait regarde à nouveau sa maison

Alors séparez-vous ! Le matin de Pâques* approche
Une nouvelle vie nous ouvre la voie. 
Effrayez la tristesse, bannissez tous les soucis
Tout va bien avec Dieu ! 
Nous restons fidèlement un peuple de frères.
Fermement unis de cœur dans la joie et la tristesse 
Jusqu'à, un jour, dans des chants de jubilation plus élevés
Le louer, quand apparaît le jour éternel.

* ndlr : en 1864, Pâques tombait effectivement le 27 mars, lendemain de la Tenue.

  

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