Hammerlied - Chant des Maillets
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Cliquez ici pour entendre en mp3 l'enregistrement proposé par la Loge Zur Wahrheit
Cet air entraînant, qui semble dater de la toute fin du XIXe siècle, est beaucoup plus connu en Allemagne que dans les pays francophones. Il se caractérise par la succession de coups de maillet donnés par le Vénérable et les deux Surveillants, qui sont figurés aux partitions selon le rythme de la batterie, ainsi que par le tintement général des cuillers sur les verres à la fin de chaque couplet.
Sa partition ci-dessous est mentionnée par le très riche site Deutsches Lied (que nous remercions de nous l'avoir aimablement communiquée) comme figurant à la p. 11 du Liederbuch der Vereinigten Großloge der Freimaurer von Deutschland de 1950.
Une partition avec accompagnement, correspondant au fichier de la Loge Zur Wahrheit, est disponible ici.
A la tonalité près, elle correspond à celle figurant sous le n° 216 à la p. 221 du Gesangbuch für Freimaurer de Erk.
Wolfstieg mentionne (n°s 10356 et 10357) deux textes pour ce Hammerlied (chant des maillets). Nous les présentons successivement.
1. Willkommen, ihr Brüder, aus Süden und Norden
Ce texte en 6 couplets - qui est celui de la partition ci-dessus, où les couplets 4 et 5 sont cependant omis - se trouve par exemple ici.
Willkommen, ihr Brüder aus Süden und Norden, Aus Westen und Osten im heiligen Orden! Begrüßet den festlichen, fröhlichen Tag, Erhalte, o Liebe und Eintracht, uns wach! Der Meister, er lebe, wie ehren ihn Alle, Ihn grüßend, der Brüder Lob herzlich erschalle. Er führe den Hammer, Er förd're den Rau, Es schmücke Ihn Ehrfurcht gebietendes Grau! Wir denken mit Liebe der theueren Brüder, Die für uns im Kampfe so muthig und bieder Erfüllet des Maurers erhabene Pflicht, Die mit uns sich freuen und wandeln im Licht. Und Alle, die treulich die Pflichten stets üben, Im Menschen den Bruder auch außerhalb lieben; Sie seien uns heute noch theuer und werth, Wir ehren nur den, der stets selber sich ehrt. Hier gelten nicht Einfluß, nicht Orden und Sterne, Uns winkt nicht der Lohn in erhabener Ferne; Bewußtsein belohnet hier jegliche That, Drum handelt, ihr Brüder, uns keimet die Saat. Und fester und herzlicher schlinget, ihr Brüder, Am Feste die Kette beim Klang unsrer Lieder. Und wenn wir mit Lieb' von einander heut' geh'n, So wünscht, daß wir fröhlich bald wieder uns seh'n! |
Bienvenue à vous, Frères du sud et du nord, De l'occident et de l’orient selon l'ordre sacré ! Saluons ce jour joyeux et festif, Qu’amour et harmonie nous animent ! Vive notre Maître, tous nous l'honorons, Pour le saluer, que résonne la louange des Frères. Il manie le maillet, il prône la rigueur, Qu'un gris commandant le respect le décore ! Nous pensons avec amour à nos valeureux Frères, Qui pour nous au combat, avec courage et détermination, Accomplissent le devoir sublime du maçon, Qui avec nous se réjouissent et avancent dans la lumière. Et tous, qui sans cesse fidèlement exercent leur devoir, Qui dans les hommes aiment les frères même à l'extérieur ; Qu’ils nous soient ce jour encore plus chers, plus précieux, Nous honorons seulement ceux, qui toujours font honneur à eux-mêmes. Ne comptent ici ni médailles, ni rangs, ni étoiles, Ne nous impressionnent pas les salaires gagnés au loin, Ici c’est la conscience qui récompense chaque action, Pour cela agissez, vous nos Frères, en nous germe la semence. Plus solides et plus chaleureux, bercez-vous, Frères, à la gloire de notre chaîne (d’union), au son de nos chansons. Et lorsqu’avec amour, ce jour, nous nous quitterons, Souhaitez que bientôt nous nous revoyions dans la gaieté ! |
2. Auf Brüder begrüsset die fröhliche Stunde
Ce texte est celui donné (avec le fichier sonore que vous pouvez entendre) sous le n° 85 par le chansonnier FZAS (Liederbuch des Freimaurerbunds 'Zur aufgehenden Sonne'), que la Loge Zur Wahrheit de Nuremberg a eu la bonne idée de rééditer virtuellement :
Auf Brüder begrüßet die fröhliche Stunde die hier uns vereinet zu traulicher Runde Wenn draußen die Stürme des Lebens auch wehn, |:die Liebe flicht Kränze, die ewig besteh'n.:| Wir denken der Schwestern und denken der Frauen, (*) die freudig uns führen durch blumige Auen, nicht fürchtend die Trübsal und bittere Not, |:die treu uns ergeben selbst bis in den Tod.:| So lasset den Schwestern nach fröhlichem Singen gemäß uns'rer Sitte ein Maurerhoch bringen. Beim Takte des Hammers, da hebt sich die Brust, |:es lebe die Liebe, die Freude, die Lust!:| (*) une version alternative qui nous a été communiquée donne : |
Remerciements anticipés à qui pourra nous proposer une traduction de ce texte. |
Roger Cotte (qui signale au passage qu'une tradition incertaine attribue cette mélodie à Mozart) a donné de ce Chant des maillets la transposition suivante, tout en harmonisant la partition :
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1 Solo O
frères salut en ce jour d'allégresse Choeur De nos
coeurs s'élancent des chants de victoire ;
2 Solo De notre pensée un salut d'espérance, Choeur Ils vont comme nous dans la joie et la peine,
3 Solo A l'heure où s'achève notre heureuse fête, Choeur Dans la douce joie aujourd'hui nous quittant,
4 Solo Et qu'en l'honneur du Vénérable s'élève, Choeur Que longtemps demeure à sa vaillante main, |
Une version à deux voix est disponible ici.
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