Onder het rooken aan de Tafel-Loge

(sur l'usage du tabac en Loge de Table)

  cliquez ici (midi) ou ici (MP3)  pour entendre le fichier de la Pipe de tabac

Cette chanson occupe les pages 250 à 252 du chansonnier de Holtrop.

Dans l'article the Craft in the 18th century - old time manners and customs paru dans le Vol. 37 (1924) de Ars Quatuor Coronatorum, il est mentionné (p. 60) que jusqu'en 1755 à Londres il n'était pas défendu de fumer en Tenue de Grande Loge.

Dans le Tome 1 de son ouvrage L'Europe sous l'acacia (Dervy, 2012), Yves Hivert-Messeca signale (p. 89) que, dans le texte des Constitutions spécifique aux Pays-Bas adopté en 1760, des innovations furent introduites comme l'autorisation de fumer en loge. En fait, le texte figurant en 1761 aux Devoirs, statuts, ou reglemens generaux des francs maçons ; Mis dans un nouvel ordre, & approuvés par la Grande Loge des Sept Provinces Unies des Pais-Bas de Du Bois est le suivant (p. 49) : Il ne sera permis à aucun Frère de fumer du Tabac dans la Grande Loge, qu'après qu'elle aura été fermée.

L'air Contre les chagrins de la vie est bien choisi, puisqu'il est aussi connu comme celui de l'Air de la pipe de tabac. Il devait être répandu aux Pays-Bas, puisqu'il y a été utilisé pour la chanson populaire Dat gaat naar Den Bosch toe.

(Traduction libre)

Contre les chagrins de cette vie
Le ciel nous offre une consolation,
Qui alterne le plaisir et l’instruction
De la manière la plus agréable. (bis)
Au sein de la Maçonnerie,
Chacun de nous goûte la félicité.
Qu’elle nous réjouisse toujours le cœur
Et qu’elle nous prépare à la bienfaisance !

Ensemble, tendons nos sens 
Vers son noble but ; 
Aimer la raison, la vertu et l’amitié
D'un sentiment convaincu. (bis)
Que les pensées, les mots, les actions
Soient constamment autant de preuves
Que ni le vin ni les délices de l'amour 
Ne nous porteront jamais préjudice.

 

 

 

 

 

 

 

Frères, hélas, la vie terrestre
Fuit comme le vol de l’aigle, là
Où ce qui nous a été donné de meilleur
Disparaît souvent en fumée et buée. (bis)
Quel miroir pour les sens !
Que cette image dessinée en plan
Nous fasse tous pénétrer cela
Aussi bien que par ce tabac de pipe.

Bien sûr, cette herbe ne guérit pas les peines
Dont souffre l’humanité en pleurs
Mais un cœur compatissant,
cela met du baume et de la joie. (bis)
Et que ceci ne nous réjouisse pas ;
Ne pas faire goûter le plaisir le plus noble ?
Frère, serrons les mains
Faire du bien est notre tâche à tous !

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