Cantique pour la pompe funèbre d'un Vénérable
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Ce Cantique de Pradel, qui provient des pages 222-3 de la Lyre maçonnique pour 1810, peut nous sembler bien naïf tant par son texte que par le choix de son air, mais il a dû être jugé touchant par les maçons de l'époque, puisqu'il connut les honneurs de la publication.
Il exprime en tout cas bien les qualités attendues d'un Vénérable par l'auteur : être un père souriant, tendre et doux, capable d'instruire en amusant.
La notion de survie après la mort est ici évoquée en-dehors de toute référence religieuse : le gage d'une telle survie est la mémoire des Frères et leur fidélité.
CANTIQUE
fait pour la pompe funèbre d'un Vénérable.
Air : Ah ! Vous dirai-je, maman.
AMIS, quelle est votre erreur
?
Jaloux de tant de vertus,
A sa place il est assis ; |
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Avec quel art séduisant JI instruit en amusant ! Favori de la lumière, Puisse durer ta carrière Au gré des vœux que je fais, Et tu ne mourrais jamais !
Quoi ! ce prestige enchanteur
Écoutons ... Frères, je crois
Par le Frère C. de Pradel, Orateur de la Loge du Temple de Memphis, à l'Orient de Paris. |