Vengeance !
Cantique d'un élu à table
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Voici, extraite (pp. 109-111) de la Lyre de 1830, une fort irrévérencieuse chanson de hauts grades.
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VEANGEANCE ! CANTIQUE D'UN ELU A TABLE.
AIR : Des fraises, des fraises. QUAND Vattel pour du mouton Du grand maître qui n'est plus De là, ces propos grossiers Sur la mort et le
poignard On voit dans nos actions Mais puisqu'en leur
atelier Comparer à leur tisons Sur des fourneaux faisons donc Mais il nous faut obtenir Des Francs-Maçons en effet Un bras exterminateur Comme un vaillant cuisinier Mais dans mon
urne à grands flots Poudres, pâtés, à mes yeux CH. QUENTIN. Élu. De la Philantropie, vallée de Saint-Quentin.
(1) L'auteur depuis un an est malade d'une gastrite. |
Nous n'avons pas compris pourquoi Quentin attribue au mouton plutôt qu'à la marée le suicide de Vatel.
L'urne (cfr avant-dernier couplet) est le verre au Banquet des Elus secrets. La présence du mot source au même couplet fait peut-être référence au dialogue suivant chez les Elus des Neuf :
D'autres mots mis en italiques par Quentin font référence à un vocabulaire maçonnique moins spécifique : poudre pour vin, maillet (mais il s'agit ici de maillet à viande), ... Le menaçant bras exterminateur évoqué par Quentin est sans doute à mettre en rapport avec le bras ensanglanté tenant un poignard qui figure (voir ci-contre) sur la bavette du tablier d'Elu des Neuf et qui signifie que les nôtres doivent être toujours prêts à frapper sur ce qui blesse et offense la vertu. |
Voir ici sur l'air Des fraises, des fraises.