Vry-Metzelaars Menuet

(Menuet des franc-maçons)

Cliquez ici pour entendre l'air de la partition ci-dessous

Menuet des Franc-maçons

 

Ah, que vois je !
Quels rayons,
Quelle lumière pénétrante
Descend de l'Orient sur moi
Et égaye mon visage ?
Je sens en moi chanter mon âme
Autrefois sombre, 
maintenant éclairée.

Car je vois pour la première fois 
Que la franc-maçonnerie 
s'appuie sur l'amitié, la vertu et la raison
Et a en horreur la tyrannie et la flatterie 
Elle est libre de défauts, de ruses,
De triste soucis et de crimes.

Que d'autres s'amusent à rechercher
Le prestige, la richesse ou la splendeur,
Ou éprouvent la soif de l'or
Avec raison cela est méprisé chez nous 
Les franc-maçons
Erudits dans l'art
N'ont jamais rien recherché que la vertu.

Pourtant bien des présomptueux
Plus idiots que les communs ignares
Blâment sans raison
Les actes et les coutumes
De nos membres
Qui triomphent de la calomnie.

O sexe élégant
Laisse tomber tout préjugé ;
Jamais vous n'êtes autant admirées
Que par nous, croyez-nous-en bien 
Mériter vos grâces
Est un commandement de la maçonnerie

 

 

Frères, amusons-nous
En pleine allégresse
Quoique nous condamnions les excès,
Nous pratiquons la gaîté en son temps
La gaieté appariée à la raison
Est toujours exempte de séquelles.

Regarde moi verser avec adresse,
Content et heureux,
Le vin dans ton verre
Frères faites ceci de pair avec moi :
Trois fois, trois de suite
Je bois à la santé
De notre maçonnerie.

Ces pages sont les pp. 133 à 135 de La Lire Maçonne

Aux éditions de 1775 et 1787, il est ajouté au titre la mention Door den Br. R. (par le Frère R.) et il est ajouté sous la dernière ligne :

Of

Van onze   Loge aan het Y.     (de notre/cette Loge à l'Y.)
     
deeze

Remerciements à Paul W. qui nous a fourni les éléments ayant permis de tenter cette traduction libre.

Avec une partition voisine, la chanson figurait déjà (pp. 64-6) au recueil de la Veuve Jolly.

 

Andere liederen

Retour à la table des matières de 
La lire maçonne
: