Le faux préjugé

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Cette chanson figure aux pp. 164 et 165 de La Lire Maçonne. Elle figurait déjà, à la p. 159, dans l'édition 1763.

On la retrouvera en 1806 (pp. 242-3) dans la Muse maçonne.

Contrairement à ce qui est mentionné, l'air utilisé n'est pas celui de l'ariette du Maître en Droit, mais celui de la romance (commençant par les mêmes mots on dit pour nous faire peur) de cette pièce de Monsigny.

   

LE FAUX PRÉJUGÉ.

 

Par le Frère de Vignoles.

 

Ariette du Maître en Droit.

 

 

On dit, pour nous faire peur,
Que l'Ordre est le fruit de l'erreur.
Mais ce lien flatteur,
Sans trait imposteur,
Charme le coeur.
S'il dictoit le crime,
Dans quel séjour,
Ce (ceux à la Muse) qu'il anime,
Joindroit-il les transports de l'amour
A ceux de l'estime ?

 

 

 

 

Les Princes les plus puissants,
Chérissent ses attraits charmants.
Je les connois comme eux,
Pour me rendre heureux
Ils ont mes voeux.

 

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