Les désirs satisfaits
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Cette chanson, commençant par Chantons tous un air à la ronde, figure aux pp. 208 et 209 de La Lire Maçonne. Il s'agit en fait d'une chanson qui figurait déjà chez Naudot (pp. 62-63), mais avec :
un air quelque peu différent
un autre incipit (puisque cet air plaît à la ronde, et qu'il inspire la gaîté)
un autre texte pour les deux derniers vers (On n'a plus de souhait à faire, Si tôt que l'on est franc-maçon)
5 couplets au lieu de 4.
Dès l'édition de 1775, la Lire restituera cependant le couplet manquant, le deuxième (en y remplaçant cependant le pour s'endetter par à s'endetter, grammaticalement plus correct) :
A la Cour
on passe la vie
Le plus souvent à s'endetter;
Avant que la Fortune y rie,
Que d'envieux à surmonter !
Quand on est de la Confrairie
On n'a plus rien à souhaiter.
Cette édition de 1775 remplacera également, au dernier vers, l'adore par l'admire, ce qui semble plus logique.
C'est cette dernière version de la Lire qui sera reprise en 1806 (pp. 118-9) par la Muse maçonne.