L'Ambition louable
En cliquant ici, vous entendrez le fichier midi de cette partition
En cliquant ici, vous entendrez le premier couplet de cet air, interprété a capella par la soprano Helena Ek (CD Proprius PRCD 9081)
Ces pages sont les pp. 216 à 218 de La Lire Maçonne.
Sauf erreur, le seul autre chansonnier du XVIIIe où l'on trouve cette chanson est (pp. 122-4) celui de Jérusalem daté de 1752, sous le titre Chanson composée par un Frère de la Loge de St Jean de la Triple-Unité (NB : nous avons trouvé mention de plus d'une Loge de la Triple Unité, mais aucune n'est assez ancienne pour correspondre) et avec la mention sur l'air Voulant faire un voyage (NB : selon une page de l'ouvrage Het oude Nederlandsche lied, sur le site de la DBNL, cet air porterait le n° 170 dans le tome IV d'un chansonnier paru à Amsterdam en 1761, Les Plaisirs de la Société).
Pour le dernier couplet, il n'y est pas comme ici mentionné d'option entre deux formules : c'est la seconde (la Loge est découverte) qui est adoptée.
On retrouvera cette chanson au XIXe dans le chansonnier de Holtrop (pp. 368-71) - où c'est la première version du dernier couplet qui est adoptée - et en 1806 à la Muse maçonne (pp. 121-3) - avec les deux versions.
L'air Attendez-moi sous l'Orme figure à la Clé du Caveau sous le n° 894. Cette partition est (au décalage de ton près) équivalente à celle ci-dessous.
Dans son édition de 1787, la Lire renverra à cette page pour l'air d'une chanson nouvelle.
L'ambition louable.
Sur l'Air : Attendez-moi sous l'Orme.
Non, rien n'est comparable, |
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Chez eux
l'intempérance Ne peut trouver accès ; La raison, la prudence Interdisent l'excès. Ils vivent en bons Frères. Dans un accord charmant ; Et leurs sages mystères En sont le fondement. Si tu veux les connoître, Le vulgaire prophane, |
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Portons la
main aux armes, Bravons nos ennemis, Craignons peu les allarmes, Nous les verrons soumis. Forçons les au silence, En montrant des vertus ; Que de leur ignorance Ils demeurent confus.
La Loge est bien couverte, |