Harmonie maçonne
Cliquez ici pour entendre le fichier midi de la partition mentionnée, séquencé par Alain la Cagouille
Contrairement aux précédentes, l'édition 1787 (qui est la dernière) de La Lire Maçonne contient cette chanson Harmonie maçonne, qui occupe sa p. 295 (par rapport aux éditions antérieures, celle-ci est libérée par la compression sur 2 pages de la chanson précédente, commençant à la p. 293).
Il n'y a pas de partition, mais on trouve la mention Air : moi qui ne suis point revêche, qui renvoie à la p. 148.
Elle est reproduite à la p. 178 de la Muse maçonne de 1806.
Elle sera recopiée dès la même année aux pp. 45-6 du recueil d'Eleusine, et ce sont ces pages qui sont reproduites ici.
Chose curieuse, on trouvait déjà le même texte en 1768 dans un recueil (profane) de Jacques Bailly (1701-1768), Théâtres et oeuvres mêlées, aux pp. 280-1, sous le titre Chanson des francs-maçons et avec la mention d'air De Jephté, Opéra : Nous vivons dans l'innocence.
Nous vivons dans l'innocence est effectivement l'incipit du premier air de la scène 3 de l'acte 4 de l'opéra Jephté (1732) de Monteclair. On peut vérifier la correspondance entre les partitions de cet air et de la p. 148 de la Lire.
Il est surprenant que cette chanson ait mis près de 20 ans pour passer d'un recueil profane français à un chansonnier maçonnique (et encore, seulement aux Pays-Bas).
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HARMONIE MAÇONNE.
Air : Moi qui ne suis point revêche.
Non, de la Maçonnerie,
Dans nos fêtes l'on
supprime
Quant à
ces âmes vulgaires, |