l'Aveu ingénu

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Cette chanson (qui se trouvait déjà, dans une présentation plus aérée, aux pp. 417-20 du supplément de 1765) occupe les pages 342 à 344 des diverses éditions de La Lire Maçonne

L'AVEU INGENU

 Par le Fr. de VIGNOLES

Air : Le coeur de mon Annette

Loin du bruit de la Ville,
C'est ici le sejour,
Où la Vertu tranquille,
Se captive l'Amour.



Refrain

Eh mais oui da,
Comment peut-on trouver du mal à ça ?
Oh nenni da,
L'on ne sauroit trouver du mal à ça.

   

 

 

 

 

 

 

 

On y craint la présence
Des attraits de Venus,
Les coeurs par leur puissance
Seroient trop tôt vaincus.
Eh mais oui da &c.

On fuit la jalousie,
Ce fier tiran des cœurs,
Qui detruit l'harmonie, 
Où tendent nos ardeurs.
Eh mais oui da &c.

L'homme avec son semblable 
Se retire en secret,
Et sa decence aimable 
L'y tient sage & discret.
Eh mais oui da &c.

Il n'y reçoit personne
Qui ne soit bien connu,
Et la loi qu'il y donne
C'est d'être retenu.
Eh mais oui da &c.

Des propos la licence,
Du cœur la vanité,
Du vin l'intemperance,
Tout vice est rejetté,
Eh mais oui da &c.

L'orgueil de la naissance,
Les titres fastueux,
Cedent sans violence 
Au foible vertueux.
Eh mais oui da &c.

Vous que le bien anime,
Ennemis des deffauts,
Vous devez votre estime
A nos nobles travaux.
Eh mais oui da &c.

L'air indiqué est effectivement celui de Le coeur de mon Annette.

 

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