Charmes de l'Union maçonne
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Ces pages sont les pp. 350 à 353 de La Lire Maçonne, dans l'édition 1766.
CHARMES DE L'UNION MAÇONNE.
Par le Fr. du Bois.
Goutons les charmes, Qui, sans allarmes, Dans ces beaux Lieux, Nous sont preparés par les Dieux. |
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De la Sagesse,
De la Tendresse, Tous d'une voix, Chantons les admirables Loix. Que chaque Frere, D'un cœur sincere, Selon nos vœux, |
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Travaille à resserrer nos nœuds ; C'est le moïen de vivre heureux. Aimable Paix, Viens, viens, nous combler à jamais, De tes bienfaits. |
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Que l'amitié,
Soit de moitié, Et que les vices, Ne troublent plus, Ni les Vertus, Ni nos Delices.
Nota. Ces paroles peuvent aussi se chanter sur l'Air précédent, Nous sommes Freres. |
A partir de l'édition 1775, l'accompagnement disparaît, ce qui permet de compléter le texte en y ajoutant plusieurs couplets ; la partition reste la même (avec un décalage d'un ton) mais elle est maintenant désignée comme celle de Un coeur volage, et elle est effectivement très semblable à celle désignée sous ce nom à la p. 92.
Voici cette nouvelle version :
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CHARMES DE L'UNION MAÇONNE.
Par le Fr. du Bois.
Sur l'Air : Un coeur volage
Goutons les charmes, Qui, sans allarmes, Dans ces beaux lieux, Nous sont preparés par les Dieux. De la Sagesse, De la Tendresse, Tous d'une voix, Chantons les admirables Loix.
Que chaque Frere, D'un cœur sincere, Selon nos vœux, Travaille à resserrer nos nœuds ; C'est le moyen de vivre heureux. Aimable Paix, Viens, viens nous combler à jamais, De tes bienfaits, Goûtons &c..
Que l'amitié, Soit de moitié, Et que les vices, Ne troublent plus, Ni les Vertus, Ni nos Delices. Goûtons &c..
Dans cet Asyle, Sûr et tranquille, L'homme docile, Trouve l'utile, Joint constamment, A l'agrément. S'en lasse-t'on ? Non, Non, Non, Non, Le sentiment, Chez nous produit, L'enchantement. Goûtons &c..
Douce Union, Sans passion Toi seule fait l'ambition De tout Maçon, Qui sait pratiquer sa leçon.
Goutons les charmes, Qui, sans allarmes, Dans ces beaux lieux, Nous sont preparés par les Dieux. De la Sagesse, De la Tendresse, Tous d'une voix, Chantons les admirables Loix. Que chaque Frere, D'un cœur sincere, Selon nos vœux, Travaille à resserrer nos nœuds ; C'est le moyen de vivre heureux. Aimable Paix, Viens, viens nous combler à jamais, De tes bienfaits, |
C'est cette nouvelle version qui sera, avec quelques modifications, utilisée dans le recueil d'Eleusine (pp. 70-1)