L'Ordre utile au beau sexe

 Cliquez ici pour entendre le fichier midi de cette partition 

 

Ces pages sont les pp. 360 à 363 de La Lire Maçonne

L'air provient bien de la comédie musicale d'Annette et Lubin : on peut en voir la partition à une page du volume 5 du Théâtre de Favart (publié en 1763).

Cette chanson est reprise, avec le même texte, le titre La Maçonnerie utile au beau sexe, mais sans référence d'air, dans le chansonnier de Holtrop (pages 437-9).

L'ORDRE UTILE AU BEAU SEXE.

 

 

 Par le Fr. de VIGNOLES.

 

 

Sur l'Air : Lubin aime sa bergere.

 

 

Que j'aime, disoit Climene,
Un Maçon pour mon ami !
Tel soit le nœud qui l'enchaîne,

C'est un nœud bien affermi ;
L'insensée ou la discrette
Doit se plaire dans ses bras,

 

 

Refrain

 

 

Ah ! Il n'est point de fête
Quand le Maçon n'en est pas.

Si son Iris est fidèle ,
Elle aura le coeur content,
Car la Loi de la Truelle,
Le rendra ferme & constant ;
Tranquille pour sa conquête, 
Elle est libre d'embarras ,
Ah ! &c.

Sa flamme est-elle genée,
Par son âge ou son état,
Du Maçon elle est aimée,
Sans apprehender l'éclat ;
Son ame toujours secrete
Dans l'amour fuit le fracas.
Ah ! &c.

Serolt-elle impetueuse,
Son Amant, pour la servir,
Doit, sur notre Loi flatteuse,
Savoir regler le plaisir.
Si nul Demon ne l'arrête
Il satisfait ses appas.
Ah ! &c.

Si cette Iris est volage,
Que de fortunés momens
Lui presente notre Ouvrage
Pour suivre ses mouvemens !
Elle en desire la fête
Favorable à ses ébats.
Ah ! &c.

 

Venez Femme, Fille, ou Veuve,
Qui voulez vous engager,
D'un Maçon faites l'épreuve,
Est-il un joug plus leger ?
D'une allegresse parfaite
Vous direz au moins tout bas,
Ah ! &c.

Retour à la table des matières de 
La lire maçonne
: