Parodie d'une Ariette d'Annette et Lubin

En cliquant ici, vous entendrez le fichier midi de cette partition

En cliquant ici, vous entendrez le premier couplet de cet air, interprété a capella par la soprano Helena Ek (CD Proprius PRCD 9081) 

Ces pages sont les pp. 354 et 355 de La Lire Maçonne

Comme l'indique le titre, le texte est manifestement pastiché sur celui d'un air (qui se chante d'ailleurs précisément aussi sur Une jeune batelière) de l'Annette et Lubin de Favart :

Texte de Favart

 Texte de la Lire

Ce n'est que dans la retraite
Qu'on jouit des vrais plaisirs ;
Sans regrets et sans désirs,
L'âme est libre et satisfaite.

Heureux, heureux dont le cœur
Trouve en soi tout son bonheur !

La vertu douce et tranquille
Fuit le faste et la grandeur :
L'innocence et la candeur
N'habitent que cet asile.

Heureux, heureux, etc. 

C'est dans ce Lieu plein de charmes,
Qu'on goute de vrais plaisirs,
Tout y comble nos desirs,
Loin du bruit et des allarmes,

Heureux Maçon, dont le coeur
Trouve ici le vrai bonheur !

 La Vertu douce et tranquile,
Conduit ici la raison ;
Le vice, de son poison,
N'infecte point cet azile.

Heureux maçon, etc.

La partition figurant à un recueil des oeuvres de Favart correspond d'ailleurs exactement à celle ci-dessous.

Cette similitude des textes confirme bien la symétrie entre le bonheur simple et vertueux que sont censés connaître les maçons dans leur loge et celui plein de candeur que connaissent Annette et Lubin dans la nature : Paul et Virginie ne sont pas loin ...

Cet air sera réutilisé, avec une cocasse erreur de transcription dans le libellé (La vertu douce & tranquille fait le faste & la grandeur au lieu de La vertu douce & tranquille fuit le faste & la grandeur) par une autre chanson de ce site.

PARODIE D'UNE ARIETTE 

D'ANNETTE ET LUBIN.

 

Air : Une jeune Bateliere.

 

 C'est dans ce Lieu plein de charmes,

Qu'on goute de vrais plaisirs,

Tout y comble nos desirs,

Loin du bruit et des allarmes,

Heureux Maçon, dont le coeur

Trouve ici le vrai bonheur !

 

 

La Vertu douce et tranquile,

Conduit ici la raison ;

Le vice, de son poison,

N'infecte point cet azile.

Heureux maçon, dont le cœur,

Trouve ici le vrai bonheur !

 

Notes documentaires sur ANNETTE ET LUBIN

Annette et Lubin furent des personnages à la mode dans l'ambiance pastorale et rousseauiste qui régnait pendant les années 1760 et suivantes.

Dans ses Contes Moraux, parus à Paris en 1761, Marmontel avait raconté leur histoire.

Le Conte de Marmontel 

Le court apologue de Marmontel ne se veut pas seulement une histoire touchante, il vise aussi à mettre en lumière toutes les idées du temps et s'inscrit bien dans la  lignée des Contes philosophiques de Voltaire. 

Les premiers mots donnent d'ailleurs le ton :

S'il est dangereux de tout dire aux enfants, il est plus dangereux encore de leur laisser tout ignorer. Il y a des fautes graves selon les lois, qui ne sont point telles aux yeux de la nature.

Annette et Lubin sont des cousins, orphelins, vivant ensemble et gardant les moutons (le temps des bergeries de Marie-Antoinette n'est pas loin!). 

Exempts d'envie et d'ambition, leur état n'avait pour eux rien d'humiliant, rien de pénible.

Leur état de bons sauvages est avantageusement comparé, selon la mode du temps, à la sophistication des villes: 

Comme ils allaient souvent l'un et l'autre vendre des fruits et du lait à la ville, et qu'on se plaisait à les voir, ils avaient l'occasion d'observer ce qui se passait dans le monde, et se rendaient compte l'un à l'autre de leurs petites réflexions. Ils comparaient leur sort à celui des citoyens les plus opulents, et se trouvaient plus heureux et plus sages. Les insensés, disait Lubin, pendant les plus beaux jours de l'année ils s'enferment dans des carrières! N'est-il pas vrai, Annette, que notre cabane est préférable à ces prisons magnifiques qu'ils appellent des palais ? Quand ce feuillage qui nous couvre est brûlé par le soleil, je vais dans la forêt voisine, et je fais, dans moins d'une heure, une nouvelle maison plus riante que la première. L'air et la lumière sont à nous; une branche de moins nous donne la fraîcheur du levant ou du nord; une branche de plus nous garantit des ardeurs du midi et des pluies du couchant. 

Marmontel par Roslin, 1769
(image du site Marmontel)

Aussi est-ce tout naturellement et en toute innocence qu'ils ont découvert ensemble des plaisirs qu'ils sont loin de savoir interdits. Comme l'expliquera Annette,

Je ne sais pas ce que c'est qu'un crime : mais tout ce que nous avons fait, je vous jure que c'est de bonne amitié et sans aucune malice 

(à Lubin) ... quand nous ne croyions ne nous faire que des amitiés, c'était l'amour que nous nous faisions.

... rien n'est plus simple ni plus naturel que tout ce qui nous est arrivé. Dès l'enfance, Lubin et moi nous gardions les moutons ensemble : nous nous caressions étant enfants; et quand on se voit tous les jours, on grandit sans s'en apercevoir. Nos parents sont morts; nous étions seuls au monde. Si nous ne nous aimons pas, disais-je, qui nous aimera ? Lubin disait la même chose. Le loisir, la curiosité, je ne sais quoi encore, nous a fait essayer toutes les façons de nous témoigner que nous nous aimions; et vous voyez ce qui nous arrive. 

Aussi sont-ils tout étonnés que, une fois Annette enceinte - ce que, dans leur innocence, ils n'avaient pas eux-mêmes compris -, on le leur reproche, et que le bailli cherche à les séparer:

Vous croyez que je suis grosse; je ne l'aurais jamais deviné; mais si cela est, j'en suis bien aise; je ferai peut-être un petit Lubin. -Non, reprit l'homme de lois, vous mettrez au monde un enfant qui ne reconnaîtra ni son père ni sa mère, qui rougira de sa naissance; et qui vous la reprochera. Qu'avez-vous fait, malheureuse fille ? Qu'avez-vous fait ? Que je vous plains, et que je plains cet innocent ! Ces dernières paroles firent pâlir et frissonner Annette. Lubin la trouva tout en larmes. Ecoute, lui dit-elle avec effroi, sais-tu ce qui nous arrive ? Je suis grosse ! et de qui ! -De toi. -Tu badines. Et comment cela est-il arrivé ? -Le bailli vient de me l'expliquer. 

Les lois de la nature et de l'amour sont en effet, aux yeux de ces philosophes en herbe (La philosophie rapproche l'homme de la nature; et c'est pour cela que l'instinct lui ressemble quelquefois. Je ne serais donc pas surpris que l'on ne trouvât mes bergers un peu philosophes; mais j'avertis que c'est sans le savoir), plus importantes que celles des hommes :

Petit scélérat, c'est bien toi qui lui a ravi ce qu'elle avait de plus cher au monde. -Eh quoi ? -L'innocence et l'honneur. -Je l'aime plus que ma vie, dit le berger; et si je lui ai fait quelque tort, je suis ici pour le réparer. Mariez-nous; qui vous en empêche ? Nous ne demandons pas mieux. -Cela est impossible. -Impossible! Et pourquoi ? le plus difficile est fait, ce me semble, puisque nous voilà père et mère. -Et c'est là le crime, s'écria le juge! Il faut vous séparer, vous fuir. -Nous fuir ? avez-vous bien le coeur de me le proposer, monsieur le bailli ? et qui aurait soin d'Annette et de son enfant ? Moi les quitter! j'aimerais mieux mourir. -La loi t'y oblige, dit le bailli. -Il n'y a point de loi qui tienne, répondit Lubin en enfonçant son chapeau. Nous avons fait un enfant sans vous; s'il plaît au ciel nous en ferons d'autres, et nous nous aimerons toujours. -Ah! le hardi petit coquin, qui se révolte contre la loi! -Ah! le méchant homme, le mauvais coeur, qui veut que j'abandonne Annette! 

... ou même que les lois de Dieu, plus sévères encore :

Allons trouver notre pasteur ... c'est un homme de bien, qui aura pitié de nous. Le pasteur fut plus sévère que le juge, et Lubin se retira, confondu d'avoir offensé le ciel sans le savoir. Car enfin, disait-il toujours, nous n'avons fait de mal à personne. 

Ils avaient beau rappeler dans leur mémoire tout ce qui s'était passé dans la cabane, il n'y voyait rien que de naturel et d'innocent, rien dont personne eût à se plaindre, rien dont le ciel pût se courroucer. 

... si bien qu'ils découvrent d'eux-mêmes ... les principes libéraux prônés par les Encyclopédistes:

Veux-tu m'en croire, Annette, laissons-les dire. Tu n'es à personne, je suis à moi ; nous disposons de nous ; chacun fait de son bien ce que bon lui semble

Cependant Annette (Elle n'avait rien compris au discours du bailli ; mais cette obscurité même lui rendait ses reproches et ses menaces plus terribles) s'est laissé impressionner, et se consume de tristesse

Mais tout est bien qui finit bien, puisque Lubin a finalement une idée lumineuse :

J'ai imaginé cette nuit un expédient qui peut nous réussir. Le curé m'a dit que si nous étions riches il n'y aurait que demi-mal, et qu'avec beaucoup d'argent les cousins se tiraient de peine. Allons trouver le seigneur du lieu ; il est riche et il n'est pas fier ; c'est notre père à tous : pour lui, un berger est un homme.

Et ce sage et vertueux mortel - sans doute un humaniste éclairé par les Lumières du temps - les tire effectivement d'affaire, car (et la critique est ici évidente contre les privilèges de la fortune) il...

... était trop sensible lui-même pour n'être pas touché ... Allez, mes enfants, leur dit-il, votre innocence et votre amour sont également respectables. Si vous étiez riches, vous obtiendriez la permission de vous aimer et d'être unis; il n'est pas juste que l'infortune vous tienne lieu de crime. Il ne dédaigna pas d'écrire à Rome en leur faveur; et Benoît XIV consentit avec joie que ces amants fussent époux. 

Marmontel à Liège

l'imprimerie Plomteux

En venant à Spa en 1767, Marmontel passa par Liège, et l'on sait, selon l'intéressant article de D. Droixhe Lecture et culture commune à Liège dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, qu'il y rencontra l'imprimeur Bassompierre (membre de la Loge de La Parfaite Intelligence), qui l'invitait à demeurer dans la principauté pour y publier tout à son aise.

Avec des éditeurs et libraires (tous maçons) comme Bassompierre, Desoer, Vasse, De Boubers et Plomteux, Liège fut en effet, notamment sous le règne (1772-84) du prince-archevêque (également maçon) Velbruck (ci-contre), un centre de diffusion des idées des Lumières, dont la publication en France pouvait être périlleuse.

 Marmontel à Spa

A la fresque monumentale Le livre d'Or (1894) du peintre Antoine Fontaine (elle se trouve actuellement dans les jardins d'hiver du Pouhon, voir détail ci-contre), et qui représente pêle-mêle une petite centaine de personnages célèbres ayant séjourné à Spa depuis l'Antiquité, Marmontel (93) semble (ci-contre) s'intéresser à la démonstration faire par Descartes (92) sous les yeux d'Alexandre Dumas père (94) et d'Eugène Labiche (95).

La vraie histoire? 

Marmontel, qui ne vint à Spa qu'en 1767, prétendit avoir entendu l'histoire d'Annette et Lubin en France, bien avant cela. Des bobelins (curistes) ont-ils transposé sur les deux jeunes spadois les personnages de Marmontel, ou bien ont-ils répandu en France, où Marmontel l'aurait entendue et s'en serait inspiré, une histoire dont ils avaient été les témoins à Spa, ville d'eaux à la mode qui était alors, selon le mot de Frédéric II, le café de l'Europe

La vraie histoire d'Annette et Lubin fut étudiée au XIXe siècle par les historiens spadois. Nous la résumons ici :

Les Annette et Lubin spadois s'appelaient Marie Schmitz et Gilles Dewalt. 

Annette et Lubin

Selon la version de Wislet,

Ils vivaient ensemble sans être mariés, fait banal certainement, mais qui fut remarqué par des étrangers qui s'intéressèrent à eux, les aidèrent à régulariser leur union et les établirent sur la montagne qui porte leurs noms, ou plutôt les noms dont on les affubla.

Dans sa publication de 1838, le Docteur Bovy (1838) donne une version plus proche de celle de Marmontel :

Deux cousins, Joseph et Jeanne, vivent ensemble près du Tonnelet, sur le territoire de Sart. L'été, ils vendent à Spa le lait de leurs chèvres, des fraises des bois et des objets en vannerie; l'hiver, ils vendent du fromage. 

Un jour, à l'issue de la grand-messe, ils sont l'objet de moqueries et de manifestations de réprobation : Annette est enceinte. Le pasteur vient les trouver dans leur chaumière pour les avertir et les condamner. 

Lord X. apprend leur mésaventure (Lubin l'a guidé autrefois dans ses promenades et il connaît bien les deux cousins). Grâce à ce Lord, les Etrangers font une démarche auprès du pape Benoît XIV, et ils obtiennent une dispense. Les Etrangers font construire une maison pour Joseph et Jeanne sur la colline nord de Spa. 

Vers 1764, un gentilhomme leur donna de quoi acheter un terrain sur lequel ils bâtirent une chaumière en gazon. Ils y ajoutèrent une longue pièce bâtie en charpente; les gens de service et du peuple y dansaient; puis, les seigneurs et les dames y vinrent. L'endroit devint un rendez-vous mondain.

  

Madame de Genlis figure également au Livre d'Or

Madame de Genlis y alla: Nous allons nous promener sur la montagne d'Annette et Lubin; nous nous affligeons un peu qu'Annette soit si laide, et que Lubin vende de la bière, ce qui nuit beaucoup aux idées pastorales et champêtres. La duchesse d'Orléans y goûtait presque chaque jour; elle y allait sur un chameau qu'elle avait emmené à Spa.

Malheureusement, Annette et Lubin firent de mauvaises affaires. Leurs biens furent saisis en 1785. C'est à la suite de ces revers qu'ils allèrent à Paris (1787), où Favart organisa une représentation à leur profit. Après la représentation, une quête fut faite par l'actrice Melle Lange, au bras de Marmontel, qui avait alors près de 80 ans. Cela ne remis pas leurs affaires en ordre, puisque deux ans après, leurs créanciers les firent expulser.

Lubin vécut ensuite comme un sauvage. On le redoutait, on le croyait loup-garou ; il disait l'avenir. Il mourut vers 1799. On ne sait ce que devint Annette. Suivant les uns, elle serait restée à Paris, où elle aurait été séduite. Selon d'autres, elle serait morte à Spa.

La comédie musicale 

La comédie musicale Annette et Lubin (image ci-dessous à droite) fut donné pour la première fois le 15 février 1762 ; c'est l'un des tout premiers spectacles de la troupe de l'Opéra-comique chez les Italiens. Le texte est de Charles-Simon Favart, qui fut l'auteur le plus populaire et le plus joué au XVIIIème siècle, et la musique de Blaise. On peut la consulter au volume 5 du Théâtre de Favart (publié en 1763), qui contient le texte et les partitions.

l'avis de Grimm

Melchior Grimm (1723-1807), qui tenait à l'intention de quelques princes étrangers une chronique de la vie intellectuelle parisienne, n'avait guère apprécié la pièce : voici ce qu'il en écrit dans sa correspondance en février 1762:

La Comédie-Italienne a donné aujourd'hui une petite comédie intitulée Annette et Lubin, mêlée d'ariettes et de vaudevilles parodiés, c'est-à-dire de tous les accompagnements d'un faux et mauvais goût. ... il est cruel qu'on puisse faire de ces horreurs à Paris avec succès. Ici Annette chante un mauvais couplet avec une voix qui fait grincer les dents ... cette petite comédie est faite d'après le conte de M. Marmontel, qui porte le même titre et qui est peut-être le meilleur de son recueil ... Cette pièce est ... mal faite, tous les discours en sont faux. Ils roulent sans cesse sur une comparaison fastidieuse entre la ville et le village, lieux communs qu'on a retournés cent mille fois, et qu'on ne saurait plus entendre sans dégoût. Il n'y a pas trois traits dans cette pièce qui méritent d'être loués, et je ne vous en aurais certainement pas parlé si elle n'avait eu le plus grand succès. Le mauvais goût du public doit faire trembler ... lorsqu'on voit triompher le genre faux et absurde qui fait le succès d'Annette et Lubin, on reste affligé et humilié, et l'on croit que le génie et le goût vont disparaître parmi nous ...

Le thème était manifestement dans l'air du temps. D'ailleurs, on signale la création le 30.3.1762 à Paris, au Théâtre du Maréchal de Richelieu, d'une pièce homonyme (voir ci-dessous à gauche) de Jean-Benjamin de La Borde (1734-1794). 

Ce succès populaire explique que d'autres airs de la Lire - et d'autres chansonniers - proviennent manifestement de l'une ou de l'autre (par exemple, l'Optimisme, p. 332, l'Ordre utile au beau sexe, p. 360) ou semblent en provenir (Chanson nouvelle, p. 474; Vry-Metzelaars Vaarwel, p. 505)

Le thème inspira longtemps les auteurs : en 1785, Martini créait un opéra intitulé Annette et Lubin (encore représenté en 1800 à la Comédie-Italienne à Paris). Il faisait encore recette en 1789 (année où était créée à Paris la Vieillesse d'Annette et Lubin de Bertin d'Antilly sur une musique de Chapelle), et en 1791, année de la création, au Théâtre de Monsieur, de La Vengeance du bailli ou La Suite d'Annette et Lubin de Favart et Louis-Emmanuel Jadin (1768-1853).

Par ailleurs, Hiller et Weisse créèrent en 1768 une transposition en allemand de l'oeuvre de Favart, intitulée Die Liebe auf dem Lande.

Ci-dessous au centre : gouache d'après Pierre-Antoine Baudouin (1723-1769) (image empruntée au catalogue Pastels et Dessins du musée Cognacq-Jay, p. 28)

Aujourd'hui ...

Aujourd'hui, Annette et Lubin sont bien oubliés. Leurs noms sont cependant encore souvent rappelés un peu partout via l'Eurovision, puisque la côte d'Annette et Lubin, proche du lieu où ils habitaient, se trouve, certaines années, sur le passage d'une célèbre course cycliste, Liège-Bastogne-Liège ...

Mais ils font partie du folklore Spadois :

Les géants Annette et Lubin stationnent au Pouhon Pierre le Grand à Spa.

L'entrée du bâtiment thermal dénommé Pouhon (source) Pierre le Grand. A gauche, une fontaine thermale.

  

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