Chanson
pour la Loge des Dames
En cliquant ici, vous entendrez le fichier midi de l'air indiqué
Nous avons trouvé cette chanson dans le chansonnier lausannois de 1779 (pages 232-3).
C'est une des quelques chansons que ce recueil attribue au Vénérable Frère G*, Grand Maître de la Loge de la Persévérance.
Il s'agit aussi d'une des chansons dont il soit explicitement mentionné qu'elle est spécifiquement destinée aux Loges d'Adoption.
Cette destination particulière est d'ailleurs confirmée par le fait suivant : la seule autre édition de cette chanson que nous ayons jusqu'à présent trouvée est dans l'ouvrage de 1775 L'adoption ou La maçonnerie des femmes.
Il y a cependant une bizarrerie dans cette dernière édition : si les 3 premiers couplets ci-dessous constituent la p. 59, avec la même mention d'air, les 3 suivants figurent eux (à la page suivante, 60) sous le titre Chanson sur l'air Vive, vive à jamais : cette attribution d'air semble peu vraisemblable (la métrique ne correspond aucunement) et il faut probablement l'expliquer par une faute d'édition (par confusion avec la chanson de la p. suivante, 61, qui, elle, est bien sur l'air concerné).
Nous n'avons pu trouver aucune trace d'un air La vertu douce & tranquille fait le faste & la grandeur, mais bien par contre (il s'agit manifestement ici d'une faute de typographie générant un contresens ; cette faute est d'ailleurs commune aux deux éditions ci-dessus) de La vertu douce & tranquille fuit le faste & la grandeur, air (extrait de Annette et Lubin) qu'on trouve sur une autre page de ce site.