A la glorieuse mémoire
de la Princesse Gouvernante
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Ces pages sont les pp. 466 à 468 de La Lire Maçonne. L'air précédent auquel il est fait référence est une chanson en néerlandais - aussi gaie que celle-ci est triste - en l'honneur du Grand Maître, qui reprend elle-même l'air de la Chanson des Maîtres de la p. 19.
Comme on peut le voir ci-dessous, cette chanson peut être datée de 1759.
Même si elle a été chantée en Loge, elle ne présente aucun caractère spécifiquement maçonnique, mais en l'insérant Vignoles - français installé en Hollande - voulait montrer, comme il l'écrit lui-même, avec quel zèle un Maçon entre dans les sentiments de l'Etat où il a choisi sa demeure, ou auquel il a eu le bonheur d'être incorporé.
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Le personnage pleuré ici par Vignoles (portrait ci-dessus par Bernardus Accama en 1736, emprunté au site Wikipedia) est Anne de Hanovre (1709-1759), fille de Georges II de Grande-Bretagne, régente des Pays-Bas de 1751 à 1759 après le décès de Guillaume IV d'Orange-Nassau (1711-1751) qu'elle avait épousé en 1734. Leurs enfants en vie à ce moment étaient :
Le sage mentor désigné par la note 5 est Ludwig Ernst von Braunschweig-Lüneburg-Bevern (1718-1788), duc de Brunswick-Wolfenbüttel, que Guillaume V appelait son second père. L'avis placé sous la chanson n'est pas dans l'édition 1763 et n'apparaît qu'à partir de l'édition 1766. |