L'adieu des maçons
à l'occasion du départ d'un Frère
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Ces pages sont les pp. 500 à 503 de La Lire Maçonne. Elles constituent la dernière chanson en français du recueil (les deux suivantes sont deux chansons en néerlandais sur le même thème).
Dès l'édition 1775, on notera de légères variations dans le texte, notamment :
Tu quittes ces lieux / Ah ! reçois nos Adieux / Pour toi, d'un coeur sincère devient Quoi ! tu veux quitter ces lieux ? Ah ! reçois donc nos Adieux / Tous, pour toi, d'un coeur sincère.
Cette édition ajoute également au début le sous-titre La Loge au Voyageur. Les sous-titres Aria. A la Loge et au Voyageur sont remplacés respectivement par Le V. Maître à la Loge et Le V. Maître au Voyageur. La mise en page est refaite en sorte que chacune de ces trois parties occupe des pages entières, 2 pour la première et une pour les autres.
Cette chanson est reprise, sous le titre Départ d'un Frère, mais sans référence d'air, dans le chansonnier de Holtrop (pages 435-6) ; elle figure aussi (p. 319) à la Muse maçonne de 1806.
C'est le texte de Holtrop (à peu près fidèle à l'édition 1775) qui figure ci-dessous à droite en regard du fac-simile de l'édition 1766 de la Lire à gauche.
Départ d'un frère.
La Loge au voyageur.
Tu pars, tu pars, helas! c'en est donc
fait, cher Frère, |
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Ah ! reçois donc nos adieux ! Tous pour toi d'un coeur sincère Nous formons des voeux ardens : Fais, o ciel ! fais qu'il prospère, |
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Qu'il soit heureux en tout
tems !
Le V. Maitre à la Loge.
Je vous porte sa santé, |
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Vuidons en corps tous nos verres.
Le V. Maître au voyageur.
Cher Frère, à votre bonheur
La Loge repète.
Cher Frère, à votre bonheur, &c. |