Avantages de l'Union

 Cliquez ici pour entendre l'air de la partition donnée par la Lire aux pages précédentes sous le titre air de Joconde

 Cliquez ici pour entendre un autre air de Joconde

Cliquez ici (midi) ou ici (MP3) pour entendre le fichier de l'air Nous jouissons dans nos hameaux, séquencé par B. A.

Ces pages sont les pp. 160 et 161 de La Lire Maçonne.

L'air précédent est celui de la p. 155, celui dit de Joconde. Voir ce qui concerne cet air.

AVANTAGES de l'UNION

Sur l'Air précedent

De me voir avec les Maçons,
Que j’ai l’ame ravie !
Je réglerai sur leurs leçons
Les actes de ma vie :
C’est par la vertu, la candeur,
Qu’ils se font reconnoître,
Ils ont sçu corriger mon cœur,
Je suis un nouvel être. 

La plus exacte charité
Conduit ces hommes sages :
On rencontre la vérité
Dans leurs moindres langages :
Heureux ! qui peut de leurs secrets
Pénétrer le mistere;
Plus heureux ! qui suit leurs décrets,
Vivant en digne Frere. 

De la loi de l’égalité
On connoît l’avantage,
Et la charmante urbanité
Du Chef est le partage ;
S’il est obligé de punir
Quelque leger caprice,
En témoignant du repentir
On fléchit sa juftice. 

Des régles de l’humanité
Chacun suit les maximes ;
On s’arme de sévérité
Contre les moindres crimes ;
On admire le vertueux,
On le cherit, on l’aime,
On eloigne le vicieux,
Le livrant à lui-même. 

Divers autres chansonniers du XVIIIe reprennent cette chanson, mais en mentionnant comme air celui de Nous jouissons dans nos hameaux.

On note dans ces diverses versions :

- l'une ou l'autre variation dans le texte, minime (De me voir uni aux maçons ou De me voir parmi les maçons au lieu de De me voir avec les Maçons) ou plus catégorique (On expulse le vicieux au lieu de On éloigne le vicieux).

- dans certaines éditions (édition D de Jérusalem, p. 124 ; édition C, p. 149 ; édition A, p. 126 ; une des éditions 1787 de La vraie maçonnerie d'Adoption, p. 120 et une autre, sans date, p. 132), le couplet supplémentaire suivant (qui dans d'autres recueils constitue une chanson indépendante) :

Astre, dont les traits radieux
Ornent le sanctuaire
De ce temple si merveilleux
Que tout sage révère :
Par un éclat toujours nouveau
Tu charmes tous nos Frères,
C’est toi qui nous sers de flambeau
Pour nos secrets mysteres.

La chanson sera, dans la version de la Lire, reproduite (pp. 350-2) par Holtrop en 1806.

Retour à la table des matières de 
La lire maçonne
: