D'ONGEVEINSDHEID
(sur l'air du God save the King)
Ces pages "en hollandois" sont les pp. 166 et 167 de La Lire Maçonne.
Beaucoup des airs utilisés dans les Loges du XVIIIe siècle n'ont en soi rien de maçonnique. Il s'agit de mélodies populaires ou religieuses, ou encore d'airs à succès, notamment d'opéra, sur lesquels on greffe un texte nouveau.
En Angleterre, on chantait, sur le même air du God save the King, le Hail, Masonry divine !
Traduction libre
De l'authenticité (La Franchise ?)
Oh populace calomnieuse,
méprise à ta guise et sans raison, par pure jalousie, les Francs-Maçons :
ta cécité n'a rien pour étonner, cependant que nous autres, de jour comme de nuit,
nous y voyons, ne vous en déplaise.
Bannissez-nous où vous pouvez,
jalousez-nous autant que vous voudrez ;
Mais vous vous trompez, car, avant que vous ne le sachiez, et si
clairvoyants qu'on vous dise, on vous dira aveugles, cela je vous le jure
et j'en suis sûr.
Alors injuriez-nous
à votre guise, ce ne sera que du temps perdu.
La Maçonnerie aime toujours la pudeur, la raison et la gentillesse,
unies à la gaieté, et non les bavardages stupides.
Si la Maçonnerie était
aussi mauvaise que nous le suggère un vain peuple, qui voudrait encore être
Maçon ?
La vertu chez nous est pure, nous filons droit, sans pleurnichage.
Mais pour nous,
qui sommes Maçons, être unis, c'est toujours un élixir.
Où la douce gaieté, sans excès, ôte le souci et le fardeau des faibles membres.
Vive la Maçonnerie
!
Elle monte les marches d'honneur, au grand dépit de ceux qui la voient comme
une maladie : ainsi nous triomphons de la jalousie.
Alors suivez-moi sans hésitation,
Frères, et vérifiez le niveau.
Oui, souhaitons ensemble que toute notre Chaîne soit en tout temps
préservée du danger.
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