O
heiliges Band der Freundschaft
Cantate
maçonnique K.
148
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Lied
pour
ténor, composé à une date bien antérieure (il n'avait à ce moment que 16
ans !) à l'initiation de
Mozart, mais très probablement sur commande
d'un franc-maçon. Le texte mis ici en musique est la première strophe du poème de Lenz Lobgesang auf die feierliche Johannisloge (chant de louange pour une tenue solennelle de Saint-Jean), qui est le premier de son recueil de 1746 Freymaurer-Lieder et qu'on retrouvera en 1781 en tête (p. 185) de la section Freimäurerische Gesänge du recueil Gedichte: verschiedenen Inhalts. C'est donc fort jeune (pas autant cependant que sur ce tableau, daté de 1763!) que Mozart a commencé de composer ... peut-être sans le savoir ... de la musique maçonnique ! |
O
heiliges Band der Freundschaft treuer Brüder, |
O sainte union d'amitié
de frères fidèles, |
La partition est visible ici.
Roger Cotte donne de ce lied la transposition suivante :
Formons mes
Frères, Notre Chaîne d'amour
Nous goûtons par Elle au ravissement de l'Eden
Unis, nous entrons au Temple du grand savoir.
Du Monde nos yeux verront le grand secret
Oui, nos yeux verront le grand secret
Et l'on trouvera ci-dessous la partition de la partie vocale avec le texte original
Pour ses CD Les plus beaux chants maçonniques et 275 ans de Chants maçonniques, Bernard Muracciole a écrit, sur cette musique, le nouveau texte suivant :
Que la
fraternité qui ce soir nous unit,
Toujours nous rassemble,
Dans la joie et l'harmonie.
Et pour le plus grand bonheur
De vivre ensemble,
Que notre idéal s'envole vers l'humanité.
Oui, s'envole vers l'humanité.