Installation des Tributaires d'Hiram en 1809 :

Cantique du Frère Guillaume

 Cliquez ici pour entendre le fichier midi de la partition, séquencé par Christophe D.

Ce cantique est le quatrième de ceux repris au Procès-Verbal de l'installation de la Loge parisienne des Tributaires d'Hiram le 31 juillet 1809. 

On remarquera la faute d'orthographe systématique (sans doute pour la rime, presque à chaque couplet, avec âme ?) sur Hiram(e).

Ceci étant, le texte nous semble d'une extrême banalité, tant dans la forme que dans le fond.

Le Frère Guillaume, Maître de la Loge, en est le Secrétaire.

Les deux premiers vers de l'avant-dernier couplet, Quiconque a le cœur droit et pur Pénètre chez nous d'un pas sûr, sont les mêmes que ceux d'une chanson qu'on trouve dans plusieurs chansonniers du XVIIIe.

A propos de l'air On doit soixante mille francs.

             

CANTIQUE

 Composé par le Frère Guillaume, Maître de la Loge

 Air : On doit so(i)xante mille francs.

Mes Frères, que ce jour a d'attraits ,
Et que nos cœurs sont satisfaits !
Combien jouit notre ame ! (bis)
Qu'on dise partout chaque jour,
Les vertus orneront toujours
Les Tributaires d'Hirame. (bis)

 

Libre de soucis, de regrets,
Que l'amitié, dans nos Banquets,
Pénètre ici notre ame. (bis)
Par la douceur de l'union ,
Chacun de nous est bon Maçon
et Tributaire d'Hirame. (bis)

 

La vive lumière des cieux,
Brille et pénètre dans nos yeux
Non moins que dans nos ames ; (bis)

              
   

Issus du plus sage des Rois
Nous sommes tous, par notre choix,
Les Tributaires d'Hirame. (bis)

 

O ! VÉNÉRABLE et Surveillans
Répondez aux doux sentimens
Qui remplissent notre ame ; (bis)
L'amitié régle nos désirs,
Aux vertus joignons les plaisirs :
O ! Tributaires d'Hirame. (bis)

 

Frères, par un accord généreux,
Formons, tous les plus tendres vœux,
Et du fond de notre ame, (bis)
Le Vénérable en est l'objet:
Peut-on traiter plus beau sujet,
O ! Tributaires d'Hirame. (bis)

 

Quiconque a le cœur droit et pur,
Pénètre chez nous d'un pas sûr !
La vertu nous enflamme. (bis)
Rien n'est plus sage que nos lois,
Buvons donc tous par trois fois trois
Aux Tributaires d'Hirame. (bis)

               Par le Frère Gonin

Vous, illustres Représentans
Et visiteurs des vrais enfans,
Tributaires d'Hirame ;
Nous écoutons, tous, votre voix
Qui nous inspire pour vos lois
Le courage de l'ame.

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