POÉSIES ET CHANSONS MAÇONNIQUES

CHANSON
SUR L’AIR :
De la devife.

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CE que l’on nomme franc-maçon,

C’eft l’honnête homme,

On le connoît à fa leçon,

Et voici comme ;

En tout il eft fage & difcret,

Quoi que l’on dife,

Ne trahir jamais fon fecret,

C’eft fa devife.

Il fonde tous fes fentimens

Sur la droiture,

On ne le voit dans fes fermens

Jamais parjure ;

Peu fenfible aux mauvais difcours,

Il les méprife,

Aux malheureux prêter fecours,

C’eft fa devife.

Sachant dompter les vains defirs,

Il eft modefte,

Renonçant à tous faux plaifirs,

Il les détefte ;

Jamais de remords combattu,

Plein de franchife,

Chérir en tous lieux la vertu,

C’eft fa devife.

Victime d’un faux préjugé,

On le décrie ;

Mais il fe trouve bien vengé

De l’avanie ;

La fincérité de fon cœur

Le tranquillife,

N’agir que felon la candeur,

C’eft fa devife.

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