Épître dédicatoire, |
Préface allégorique, |
Les francs-maçons, ode, |
Apologie des francs-maçons, |
Portrait du franc-maçon, acroftiche, |
Les francs-maçons, fonge, |
Morphée, franc-maçon, |
Norma morum, |
Mœurs des francs-maçons, |
Difcours prononcé dans la loge D**, |
Quatrain, |
Compliment fait en loge, |
L’amour franc-maçon, madrigal, |
Épilogue, |
Au très-digne frere de C*****, |
Le triomphe de la maçonnerie, cantate, |
Les francs-maçons, cantate, |
Invocation à Aftrée, cantatille, |
Les francs-maçons, cantatille, |
CHANSONS. |
Accourez tous, |
Adam à fa poftérité, |
Amateurs de la volupté, |
Apprentifs, compagnons & maîtres, |
Art divin, l’Être fuprême, |
Beau fanctuaire des vertus, |
Beautés à qui tout rend hommage, |
Bel efprit, fuperbe génie, |
Buvons, amis, de ce vin frais, |
Ce n’eft plus de ténebres, |
Ce que l’on nomme franc-moçon, |
C’eft ici le féjour, |
Chantons d’un cœur plein d’allégreffe, |
Chantons le bonheur des maçons, |
Chantons, mes freres, |
Chantons fur l’air d’o filii, |
Comment l’indocile vulgaire, |
Comus ne peut de la table, |
Dans ce doux & charmant feftin, |
Dans ces banquets délicieux, |
Dans nos banquets point de mélancolie, |
Dans nos loges nous bâtiffons, |
De me voir uni aux maçons, |
Des plaifirs de la table, |
Des vertus j'étois jaloux, |
Du moindre rang au diadème, |
D’une aimable fraternité, |
D’une innoncente vie, |
Du foleil la vive lumiere, |
Exempts des erreurs du vulgaire, |
Freres, appellons à nos fêtes, |
Freres & compagnons, |
Freres & compagnons, à l’envi célébrons, |
Freres & compagnons de cet ordre fublime, |
Freres & compagnons de la maçonnerie, |
Freres, que des plus doux accords, |
Goûtons dans ces retraites, |
Hommes bouffis de vos grandeurs, |
Jadis tu chanfonnois fi bien, |
Jadis un juge criminel, |
Je viens devant vous, |
Il m’eft donc permis, |
Lâches humains trop adonnés aux crimes, |
La lanterne à la main, |
La main aux armes, freres, |
Les vrais biens font peu durables, |
Loin des profanes nos jaloux, |
L’ordre qui nous raffemble, |
Lorfque fous le regne d’Aftrée, |
Maçons par vos fages maximes, |
Mes chers freres, buvons, |
Mes freres, jufques à demain, |
Noé, maçon très-vénérable, |
Nos maçons ont été, |
Notre ordre n’a jamais permis, |
Nous nous uniffons en tous lieux, |
Nous feuls des fecrets des maçons, |
Où nous nous affemblons, l’urbanité préfide, |
Parmi cette fociété, |
Par trois fois trois, mes freres, |
Perpétuons dans notre ordre, |
Puifque cet air plaît à la ronde, |
Puifque cet air aimable, |
Que chacun de nous fe livre, |
Quel eft ce monde enchanté, |
Que l’ordre qui nous enchaîne, |
Que nos voix dans nos exercices, |
Quiconque a le cœur droit & pur, |
Qu’il eft doux de paffer fa vie, |
Qu’un franc-maçon ne fe démente pas, |
Recevez, très-aimables freres, |
Saint Jean, jufte par équité, |
Si pour un tems la lumiere, |
Sort favorable, |
Sous le figne fymbolique, |
Sur les préjugés du vulgaire, |
Sur notre ordre en vain le vulgaire, |
Tous de concert chantons, |
Tous les plaifirs de la vie, |
Troupe chérie, troupe aimable, |
Vous, maîtres refpectables, |
Fin de la table. |