RÉCIT.
DEscends de la voûte azurée,
Viens embellir, divine Aftrée,
Le lieu qu’à la vertu confacrent tes bienfaits.
AIR.
Des plaifirs purs nous goûtons les attraits,
La raifon rit à nos doux badinages,
Et fans perdre le nom de fages,
L’enjoûment regne où réfide la paix.
Que de charmes, que d’allégreffe,
Captivent mon cœur enchanté,
C’eft à toi, fage déeffe,
Que je dois ma félicité.
Des plaifirs purs nous goûtons les attraits,
La raifon rit à nos doux badinages,
Et fans perdre le nom de fages,
L’enjoûment regne où réfide la paix.
RÉCIT.
Jufqu’au féjour des Dieux ma voix fe fait entendre,
Et mes fons éclatans t’invitent à defcendre.
AIR.
Vois dans nos cœurs tes fuperbes autels ;
Le culte que l’on rend aux autres immortels
Eft moins pur & moins tendre.
Le crime t’exila du terreftre féjour,
La vertu te rappelle en cet augufte jour,
A la vertu daigne te rendre.
Vois dans nos cœurs tes fuperbes autels ;
Le culte que l’on rend aux autres immortels
Eft moins pur & moins tendre.
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