POÉSIES ET CHANSONS MAÇONNIQUES

ÉPILOGUE

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SOus les dehors de l’affabilité,
Bien fouvent l’homme n’eft qu’un traître,
Et fait au mouvement de la duplicité,
C’eft un prothée, il eft ce qu’il veut être ;
Homme du jour, & vicieux par choix,
Trop de fincérité le bleffe ;

La cordialité tant prifée autrefois,
Aujourd’hui n’eft plus que foibleffe.
On ridiculife un cœur droit,

On fubtilife l’innocence,

A tromper chacun eft adroit,

Et s’il eft des vertus, ce n’eft qu’en apparence :
J’avouerai cependant qu’on peut trouver encor
Des hommes vertueux, il eft vrai qu’ils font rares,
Pour nous les prodiguer les Dieux font trop avares.
Mais enfin il en eft, oui, j’en tombe d’accord,
Et je defire ardemment les connoître,
De former avec eux les plus étroits liens :
Hélas ! tous les maçons devroient fans doute l’être ;
Puifque notre ordre en marque les moyens.
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