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Faisons un temple à l’Eternel,
Nos cœurs y serviront d’autel,
La charité le soutiendra ; alleluia.
Pour embellir ce bâtiment,
Et le fonder solidement,
Sur les vertus il posera ; alleluia.
Nous chasserons de ce séjour,
Le turbulent Dieu de l’amour,
L’amitié le remplacera ; alleluia.
De tout risque, de tout danger
Où nous conduit ce Dieu léger,
Elle seule nous sauvera ; alleluia.
Les momens qu’on doit employer,
Doivent servir à corriger
Les défauts que chacun aura ; alleluia.
Il faut sur-tout nous appliquer
A reprendre sans critiquer,
De la douceur on usera ; alleluia.
Gardons-nous bien de retomber
Dans les vices, les préjugés,
Où le monde nous entraîna ; alleluia.
En loges quand nous céderons
Aux plus vertueux des maçons,
Tout le monde l’approuvera ; alleluia.
Sous le titre O filii et filiae, la même chanson figure aux pages 76 et 77 du recueil (1737) de Naudot.
Le texte en est pratiquement identique; on notera cependant une légère variante au premier couplet :
Texte à ce recueil Chantons sur l’air d’O Filii, |
Texte chez Naudot O filii et filiae |
On trouve aussi cette chanson, sous le titre Temple du Maçon, aux pages 248 à 250 de la Lire maçonne. Quelques vers sont cependant différents; et la partition est à deux voix.
La même chanson (avec une partition donnant l'accompagnement) a été reprise, sous le titre Temple du Maçon, dans le recueil plus récent XII Anciens Chants maçonniques.
Le fichier midi que vous entendez est celui de la partition de Naudot.
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