J. F. Braun
Frère du violoniste Johann Braun (également maçon), Johann Friedrich Braun (1759-1824) fut un virtuose du hautbois et un compositeur.Voici ce qu'en dit Fétis dans son Tome 2 :
Braun (Jean-Fredéric), frère du précédent [Jean, violoniste] et deuxième fils d'Antoine, naquit à Cassel, le 15 septembre 1759. Il étudia le hautbois sous la direction de Barth, et devint un des plus habiles artistes de l'Allemagne sur cet instrument. Il excellait surtout dans l'exécution de l'adagio. Le landgrave de Hesse-Cassel ayant remarqué les heureuses dispositions de ce jeune artiste et les progrès qu'il avait faits en peu de temps, l'envoya à Dresde pour y perfectionner son talent sous la direction de Besozzi. Après avoir suivi pendant un an les conseils de ce maître célèbre, Braun quitta Dresde, et entra dans la chapelle du duc de Mecklembourg-Schwerin, en 1782. Le style de Besozzi, comme celui des meilleurs hautboïstes de son temps, consistait en un jeu brillant et orné ; Braun s'en fit un autre, dont l'expression et la belle manière de chanter formaient la base. C'est par ces qualités que Braun mérita d'être considéré comme le chef d'une nouvelle école de hautbois. Il a écrit une grande quantité de concerlos, de trios et de quatuors pour son instrument, qui sont restés en manuscrit dans les archives de la chapelle du duc de Mecklembourg-Schwerin. Braun est mort à Ludwigslust, le 15 septembre 1824, dans la matinée de l'anniversaire de sa naissance, à l'âge de soixante-cinq ans. Parmi ses meilleurs élèves, on compte ses deux fils.
Dans les travaux de Karlheinz Gerlach, Die Freimaurer im Alten Preußen 1738–1806, on le trouve mentionné (p. 234 du Tome zwischen mittlerer Oder und Niederrhein) comme initié le 19.2.1785 à la Loge Zur goldenen Harfe de Salzwedel, fondée en 1782 ; cette appartenance est confirmée ici.