Raphaël Imbert 

Raphaël Imbert (1974) découvrit le saxophone en autodidacte à 15 ans, avant d'entrer au Conservatoire où il obtint un Premier prix en 1995.

Saxophoniste, il est également compositeur (pour ses nombreux ensembles, mais aussi pour le cinéma et la télévision), chef d'orchestre, chercheur, pédagogue (au Conservatoire National de Région de Marseille), directeur artistique de la compagnie Nine Spirit et membre du groupe de recherche Improtech qui étudie le rapport entre improvisation et nouvelles technologies, pour le compte de l'Agence nationale de la recherche.

On lira avec intérêt son interview dans le n°  80 (2017/2) de La Chaîne d'Union : Jazz et franc-maçonnerie, le même esprit de fraternité (un entretien avec Raphaël Imbert) et son article Jazz, une affaire d'initiés ? paru dans le n° 589 de Jazzmagazine ( février 2008).

             

 

 

Voici la présentation de son ouvrage Jazz supreme. Initiés, mystiques & prophètes :

S'il y a du spirituel dans l'art, il prend une place toute particulière dans la musique quand elle exprime l'âme d'une communauté. Le jazz, depuis les origines, est nourri au plus profond de cette spiritualité et témoigne de cette "urgence créatrice" dont parle John Coltrane. Mais comment cette spiritualité s'exprime-t-elle et à quel arrière-plan renvoie-telle ?

C'est toute la recherche de Raphaël Imbert, qui s'attache a révéler cette présence du "religieux sans dogme" dans le jazz (dans la première partie) et les très forts engagements des musiciens de jazz au sein de la franc-maçonnerie noire américaine (dans la deuxième partie). La troisième partie est consacrée à John Coltrane, musicien spirituel s'il en est, qui incarne à lui seul ce Jazz supreme qu'il a porté à ses sommets.

Voici comment le site de Raphaël Imbert lui-même présente son CD paru en 2021, Oraison :

Oraison est une méditation musicale sur la mémoire, l’histoire et le temps, articulée dans un langage jazz. Raphaël Imbert fonde sa réflexion sur sa propre expérience de résident d’un village de Haute Provence, Oraison, qui est le seul village de France à avoir donné à ses rues le nom des soldats morts au combat durant la Grande Guerre, ou durant un acte de résistance lors de la Seconde Guerre Mondiale. Le nom de ce village aurait des origines provençales et signifierait « l’endroit où souffle le vent ». Où souffle l’esprit donc ! « Oraison », une suite de compositions originales qui apparaît comme un oratorio séculaire et sans texte, est l’occasion pour Raphaël Imbert de proposer un voyage spirituel et narratif avec un plan précis, une série de portraits évocateurs, une manière différente de se souvenir, une façon de vivre et de revivre au moyen d’une mémoire enrichie par la création. Une émotion profonde et communicative qui trouve toute sa dimension dans le format « classique » du quartet sax-piano-contrebasse-batterie, en compagnie d’improvisateurs parmi les plus innovants de la scène jazzistique hexagonale.

Cette page a été mise en ligne le 30 Avril 2022, à l'occasion de la Journée Internationale du Jazz établie par l'Unesco, journée qui est célébrée partout dans le monde, et notamment en France et en Belgique.

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