William BOYCE

En cliquant ici, vous entendrez le début de l'air On his face the vernal rose de sa Serenata intitulée Solomon, interprété par Bronwen Mills, soprano, avec le Parley of Instruments dirigé par Roy Goodman (CD Hyperion CDA66378)

 

William BOYCE (1711 - 1779) fut organiste, compositeur de musique sacrée et de théâtre, éditeur et adepte de la musique ancienne. Son père, modeste artisan, accepta de lui faire donner une éducation musicale.

Il fut l'élève de Maunce Greene et de J. C. Pepusch.

Il reçut à la Musique royale les charges de compositeur (en 1736) et d'organiste (en 1758) et devint Master of the King's Musick en 1757.

Atteint de surdité précoce, il dut abandonner l'interprétation pour se consacrer à la composition et à la recherche : à la mort de Greene en 1755, Boyce hérita de sa bibliothèque et de la monumentale collection de musique religieuse anglaise - surtout de la Restauration - qu'il avait préparée pour publication. Dans les vingt dernières années de sa vie, Boyce mena à terme l'anthologie de Greene et, malgré son peu de succès commercial, la publia en trois volumes intitulés Cathedral Music, being a Collection in Score of the Most Valuable and Useful Compositions for That Service, by Several English Masters of the Last 200 Years (1760, 1768, 1773).

On ignore à quelle Loge il appartint, mais on sait qu'il est l'auteur du cantique No sect in the world can to masons compare.

Ses souvenirs ont été recueillis par Sir John Hawkins (1719-1789), qui les a publiés en 1788.

Wesley en a dit : Je n'ai jamais rencontré d'homme aussi modeste que Boyce. Je ne l'ai jamais entendu dire le moindre mot ni pour se glorifier ni pour critiquer qui que ce soit d'autre.

Les amateurs liront avec intérêt les pages (194-200) que lui consacre Stephen Charles Foster dans sa thèse ‘To Entertain the Fancy’: The Orchestral Concert Song in England, 1740-1800.

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