LEFEBURE-WELY

En cliquant ici, vous entendrez le début de son Boléro de Concert, op. 166, interprété par Hervé Désarbre à l'orgue du Val de Grâce (CD L'orgue insolite Mandala MAN 4894-HMCD 78)

 

Louis-James-Alfred LEFEBURE-WELY (1817-1869) fut l'organiste officiel du Second Empire.

A huit ans, il remplaçait déjà, à l'orgue de Saint-Roch, son père, atteint de paralysie, et à la mort de celui-ci en 1831 il en devint, par protection de la reine Amélie, titulaire malgré son jeune âge.  

En 1835 il obtint les deux premiers prix d’orgue et de piano au Conservatoire. 

En 1847, il abandonna Saint-Roch pour devenir le titulaire de l'orgue de la Madeleine (qu'il avait inauguré en 1846) puis, en 1857, de Saint-Sulpice.

Il fut l'ami du grand facteur d'orgues Aristide Cavaillé-Coll (1811-1899), constructeur précisément des orgues de la Madeleine et de Saint-Sulpice

On lui doit de nombreuses pièces pour piano, orgue et harmonium, 3 messes, 3 symphonies, un peu de musique de chambre, un opéra, Les Recruteurs, créé en 1861, et la cantate Après la Victoire créée en 1863.

Il est signalé en 1840 comme membre de la Loge parisienne La Rose Étoilée Régénérée.

Ci-dessus : le monument funéraire de Lefébure, qui se trouve au Père-Lachaise, a été conçu par  Victor BALTARD (1805-1874) - oui, celui des Halles. Jacques-Hyacinthe CHEVALIER (1825-1895) est le sculpteur de La Musique et du buste en marbre. La sculpture d'ornement est de Paul LEBEGUE.

Sur la page LA FRANCE DES SALONS AU XIXe SIECLE - Les morceaux pour piano, vous pourrez entendre (fichiers midi) deux de ses oeuvres, le nocturne op. 54 Les Cloches du Monastère, et le morceau de concert op. 56 Tarentelle. Et sur une page voisine, LES DANSES DANS LES SALONS EN FRANCE AU XIXe SIECLE, sa fantaisie-polka Paolina. Ces deux pages font partie de l'excellent site de Philippe Goninet, qui contient un prodigieux répertoire de pièces peu ou pas connues du XIXe siècle.

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