Sachs
Julius Sachs (1830-1887) est mentionné comme suit par Fétis dans son vol. 7 :
SACHS (Jules), pianiste et compositeur, né à Meiningen, en 1830, a fait ses études musicales à Francfort, et y a reçu des leçons de V. Kessler et de J. Rosenhain. Fort jeune encore, il visita Weimar, Gotha, Paris et Londres, mais il fut peu remarqué dans ces deux dernières villes. Dans ses premières compositions, il affectait des formes bizarres et visait à l'originalité ; dans la suite, il modifia sa manière et revint aux traditions classiques. Parmi ses premières productions, on cite Chanson d'amour, pour piano seul, trois mélodies sans paroles, étude et caprice caractéristique, des Lieder, et une ouverture de concert à grand orchestre qui a été exécutée en Allemagne.
Il est également l'auteur de Jephta's Tochter.
L'ouvrage d'Adolf Brull (1907), Zur Geschichte der Loge zur Aufgehenden Morgenröthe in Frankfurt am Main, von ihrer Gründung am 16. August 1807 bis auf Gegenwart mentionne le Br. Julius Sachs (le Frère Julius Sachs) comme compositeur pour cette Loge de Francfort-sur-le-Main, Zur aufgehenden Morgenröthe.
L'ouvrage de Heinz Schuler, Musik und Freimaurerei (Florian Noetzel Verlag, 2016), liste comme oeuvres maçonniques de Sachs :
Lied Wer ist's, der mit dem schneeigweissen Haare, für den Br. N. Hanau zum goldenen Jubeltage, Frankfurt/M 13.6.1858 (W 16035).
Weihegesänge zur Feier der Aufnahme der Loge zur aufgehenden Morgenröthe zu Frankfurt/M in den eklekt. Bund, Texte von H. Weismann und H. Schwarzschild, Frankfurt/M 1873 (W 9752).
Gedicht Freimaurerbund für Bass-Solo, Chor und Piano, zum 75. Jubiläum der Loge zur aufgehenden Morgenröthe im Or. Frankfurt/M am 4.11.1883, op. 71, Text von H. Schwarzschilcl (W 9755, 41217).
Es geht durch alle Lande, für eine tiefe Stimme mit Piano, op. 70, Bremen o.J. (W 41218).
Kantate: Der Tag erwacht, für die Säkularfeier des eklekt. Freimaurerbundes, 18.3.1883, Text von Veit Valentin, für Solo, Männer- und Frauenchor, Violin-Solo, Orgel und Pianoforte, Frankfurt/M 1883 (W 41359).
Armenlied: In der ernsten Stunde, Text von H. Schwarzschild, Frankfurt/M o.J. (W 40481).
La revue maçonnique Die Bauhütte a publié dans son numéro du 27 mai 1893 (p. 8) une annonce de l'éditeur (maçon) Praeger à Brême pour ses partitions :
Op. 70. Ein Königlích Weib für tiefe Stimme u. Pfte. (NDLR : cette partition figure, sous le n° 8027, dans les collections de la Bibliothèque du Musée maçonnique de Bayreuth)
Op. 71. Der Freimaurerbund für Bass-solo u. Chor.
Le vol. 16 du Universal handbook of musical literature de Franz Pazdírek donne (p. 10) une liste (incomplète) de 109 opus de Sachs Jul. dont précisément ces deux-là : (n° 70) Ein koniglich Weib, freimaurerisches Lied et (op. 71) Der Freimaurerbund, für Bassolo und Chor.