Wiedemann

En cliquant sur le bouton ci-contre, vous entendrez un extrait de son choral pour orgue Auf, auf, mein Herz, mit Freuden, interprété par Heinz Bernhard Orlinski (CD MDG 319 0135-2)  

Ernst Wiedemann (1797-1873), après avoir étudié à Breslau avec Schnabel et Berner, devint l'organiste de l'église catholique de Potsdam. Il fut aussi professeur de chant au Corps des Cadets de Potsdam et fondateur de sociétés chorales, l'une mixte en 1832 et l'autre masculine en 1840.

On lui doit des messes, des hymnes, et un Te Deum.

Il devint membre en 1822 de la Loge Minerva de Potsdam (fondée en 1768) et le resta toute sa vie. En 1872 (il mourrait l'année suivante), sa Loge célébra son cinquantenaire maçonnique et la petite brochure qu'elle édita à cette occasion reproduit le texte d'un lied qu'il avait composé en 1846 pour un autre cinquantenaire, celui de von Wiebel.

 

 

 

Voici ce qu'en dit Fétis dans son T. 8 :

WIEDEMANN (Jean-Ernest), directeur de musique et professeur de chant à l'école des cadets, à Potsdam, né le 28 mars 1797 à Hohengiersdorf, près de Grolkau (Silésie), reçut les premières leçons de latin et de musique du maître d'école de l'endroit. A dix-sept ans, il entra au séminaire normal et catholique de Breslau. Schnabel, maître de chapelle de la cathédrale, y fut son professeur de composition. Ses progrès, sous la direction de ce maître et de l'excellent organiste Berner, furent rapides. Le 10 avril 1818, il obtint les places d'organiste à l'église catholique de Potsdam et de professeur à l'école de celle ville. Depuis lors, il a écrit beaucoup de musique solennelle pour les jours de fête. Il fonda, à Potsdam, en 1832, une société de chant dont il fut directeur. Dans la même année, il fut nommé professeur de chant à l'école des cadets : il occupait encore cette place en 1860. En 1830, Wiedemann avait établi une école d'enseignement mutuel de la musique, suivant le système appelé alors à la Lancastre. Cette institution subsista jusqu'en 1845 et produisit de bons élèves, parmi lesquels on compte Ferdinand Wendel, à Potsdam, Charles Strekert de Weimar, et Théodore Rode de Berlin. Pendant les années 1832, 1835 et 1836, il donna de grands concerts avec la société de chant qu'il dirigeait. Wiedemann donna sa démission des places d'organiste et de professeur de l'école de Potsdam le 1er août 1852 ; mais il conserva celle de professeur de l'école des cadets. Il a en manuscrit : 1° Messe solennelle (en la bémol) pour des voix, solos, chœur et orchestre. 2° Messe (en mi bémol) pour quatre voix seules, chœur et orchestre, 3° Te Deum pour quatre voix seules, chœur et orchestre. 4° Messe (en sol) pour des voix solos, chœur, violons, alto, basse, deux cors et orgue. 5° Deux messes pour chœur à quatre voix et orgue. 6° Hymne (en mi bémol) pour voix solos, chœur et grand orchestre. 7° Des chants à plusieurs voix. 8° Des pièces de piano. On a publié de cet artiste. Hymne (en si bémol) pour quatre voix solos, chœur et orchestre ou piano, et des Lieder à voix seule ; Potsdam, Tripeloury.

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