Couplets patriotiques

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Le 23 juillet 1799, a eu lieu une cérémonie marquant à la fois la renaissance officielle, après l'arrêt causé par la Révolution, de la Loge briochine La Vertu Triomphante et l'installation par ses soins d'une nouvelle Loge militaire, L'Egalité triomphante à l'Orient de Port-Brieuc (qui était le nom de Saint-Brieuc sous la Révolution).

On lit à la p. 36 du Tracé de cette cérémonie que le couplet ci-dessous a été chanté lors du banquet qui a suivi la cérémonie.

Ce Tracé précise qu'il s'agit d'une composition du Frère Abraham (d'ailleurs absent ce jour-là) ; la chose apparaît étonnante, si l'on se rappelle que cet air avait déjà été chanté à Bruxelles quelques mois plus tôt, et qu'il était à ce moment mentionné qu'il était dû au Frère Bidault.

Air : Du Chant du Départ 

Célébrons dans nos chants la grande République 
Qui nous donne protection ; 
Quel honneur rejaillit sur l'ordre maçonnique 
De cette auguste adoption. 
Sous le règne du despotisme, 
Nous connaissions la Liberté ; 
Exempts d'erreur, de fanatisme, 
Nous cultivons l'Égalité. 
Maçons, nos principes sublimes 
Se propagent dans l'univers, 
Les peuples, avec nos maximes, 
Pour jamais briseront leurs fers. 

Outre deux cantiques de Louis René François Bienvenüe (1760-1835), Jacques Brengues cite (p. 99) ce texte dans son ouvrage Les francs-maçons dans la ville - Saint-Brieuc 1760-1990 (Ed. Soreda 1995).

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