Chant lyrique
sur l'anniversaire de l'union de deux Loges hollandaises, le 31 janvier 1807
Le fait que ce cantique figure, en sa langue originale, aux pages 240 à 247 du Tome III (daté de 1807) des Annales maçonniques de Caillot, témoigne sans doute de la volonté d'universalisme de celles-ci (à moins que ce ne soit la marque d'une sollicitude intéressée de la maçonnerie impériale française pour la maçonnerie hollandaise, qu'elle allait bientôt - en 1810 - tenter - sans succès - de s'annexer).
Le texte en langue néerlandaise est accompagné en juxta de sa traduction en français, traduction quelque peu enjolivée et de toute manière très approximative (par exemple, lierzang devrait se traduite par chant lyrique et non par ode, et thans werkende onder het Groot-Meesterschap devrait se traduire par travaillant actuellement sous la grande Maîtrise plutôt que par faisant actuellement sous l'inspection ; quant à Achtbare Loge, c'est l'expression consacrée équivalente à Respectable Loge et non à Louable Loge ; et het jaar des W L [Ware Licht] 5806 est évidemment l'année de la Vraie Lumière 5806 et non l'année des W. LL. 5806).
Comme on peut le voir au site de l'Union Royale, cette Loge de La Haye, qui porte le n° 1 au Tableau du Grand Orient des Pays-Bas, résulte de la fusion, le 31 mars 1757, des Loges L'Union (fondée en 1734 sous le nom de Loge du Grand Maître des Provinces Unies et du ressort de la Généralité, elle avait adopté son nouveau nom en 1749) et La Royale. Sa devise, Felix qui haec sapit (heureux qui goûte cela), est encore rappelée à la médaille de son 250e anniversaire. On peut voir ici une médaille dédiée en 1861 par les Amis Philanthropes à L'Union Royale. L'Union Royale a établi en 1934 un mémorial du 200e anniversaire de la maçonnerie hollandaise, qu'on peut lire ici. |
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STEURBROEK, Souverain Prince Rose-Croix, Maître député. |